Le président de la région des Pays de la Loire, Bruno Retailleau, appelle l’Etat à donner une réponse claire aux entreprises ligériennes qui ont fait part de leur volonté d’entrer au capital des chantiers de Saint-Nazaire. Voici son communiqué diffusé ce 5 juillet :
« Le Président de la République, Emmanuel MACRON, s’est engagé lors de sa venue aux chantiers navals de Saint-Nazaire, le 31 mai dernier, à ce qu’un nouveau tour de table soit organisé en vue de redéfinir le pacte actionnarial de STX France.
Il a confirmé qu’il n’était pas souhaitable que la majorité du capital soit détenue par le groupe italien FINCANTIERI allié à la fondation italienne TRIESTE, en raison du caractère hautement stratégique, pour notre pays, de nos activités de construction navale.
Les chefs d’entreprises ligériens, co-traitants des chantiers navals STX France, ont fait part de leur souhait d’entrer au capital pour une part minoritaire, afin de proposer une alternative crédible à la fondation italienne TRIESTE.
C’est, aujourd’hui, une quinzaine d’entreprises ligériennes qui pourraient ainsi mobiliser de quatre à cinq millions d’euros pour participer au capital.
Ce scénario alternatif tout en laissant le pilotage industriel à FINCANTIERI aurait l’avantage de ne pas placer le groupe italien en position majoritaire et de permettre aussi à l’Etat et aux acteurs économiques de notre pays de se réapproprier les chantiers navals de Saint-Nazaire, fleuron de notre industrie navale.
Alors même que l’échéance finale pour l’élaboration des contours de ce nouveau pacte actionnarial approche, l’Etat n’a toujours pas fait connaître, de manière formelle, sa réponse à la proposition des industriels ligériens.
J’appelle, en conséquence, le Gouvernement à sortir du flou sur la question de la gouvernance future de STX France et à donner un signal clair aux chefs d’entreprises de notre région qui ont la volonté de tout mettre en oeuvre pour contribuer à préserver la pérennité des chantiers navals de Saint-Nazaire ».