Le constructeur italien Fincantieri bénéficie de deux nouvelles commandes de Carnival Corporation. Le groupe américain, leader mondial de l’industrie de la croisière, a annoncé le 26 octobre la signature d’un contrat d’environ 1.3 milliard de dollars portant sur la réalisation de deux nouveaux paquebots. Le premier est destiné à sa filiale Carnival Cruise Lines. Affichant une jauge de 135.000 tonneaux, ce navire, qui pourra accueillir 4000 passagers, est livrable début 2016. Il sera lancé quatre ans après le Carnival Breeze, le dernier navire de CCL, entré en flotte au printemps 2012. La seconde filiale de Carnival Corporation à profiter d’une commande est Holland America Line, qui prendra livraison, à l’automne 2015, d’un paquebot de 99.000 tonneaux et 2660 passagers. Ce navire entrera en service 5 ans après le dernier navire de HAL, le Nieuw Amsterdam, livré en 2010 par Fincantieri. Comme pour les nouvelles unités de Princess Cruises et P&O Cruises, également réalisées en Italie, l’ajout de navires chez CCL et HAL, dans un contexte actuellement difficile, se fera donc après une période de plusieurs années destinée à digérer la hausse significative des capacités enregistrées dernièrement. « La commande d’aujourd’hui s’inscrit dans la stratégie de la compagnie de mettre en service deux à trois navires par an dans l’ensemble des 10 marques du groupe. Nous avons stratégiquement planifié la mise en service de ces nouvelles unités afin d’avoir suffisamment de temps pour continuer à développer leurs bases de clients et absorber la nouvelle capacité tout en minimisant l’impact sur les yields dans le reste de leurs flottes actuelles », a déclaré Micky Arison, président de Carnival Corp.
En incluant les deux commandes annoncées vendredi, Carnival Corporation possède 9 navires en construction pour ses différentes marques (Princess Cruises, P&O Cruises, CCL, HAL, Costa Croisières, AIDA Cruises), dont les livraisons sont programmées comme suit : 2 pour 2013, 2 pour 2014, 3 pour 2015 et 2 pour 2016. Micky Arison note également que d'autres commandes sont envisagées « dans une certaine mesure », pour remplacer des réductions de capacités actuelles résultantes de la vente possible de navires anciens.
