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« Un BTH (bouchon de trou d’homme) est ouvert, on peut aller jeter un œil ». Un coup à droite, un coup à gauche : Guénolé Rayer-Michel, ship commissioning manager aux Chantiers de l’Atlantique, s’oriente avec l’assurance de l’habitué des lieux dans le dédale du MSC Euribia. Le « V34 », cinquième et dernier paquebot de la classe Meraviglia construit dans l'estuaire de la Loire pour MSC Cruises, est en finition au bassin C de Saint-Nazaire, avant une livraison au printemps. Guénolé Rayer-Michel salue des collègues dans le vacarme ambiant, encore couvert par de la musique. « C’est la mise en service du public address, la communication par haut-parleurs dans tout le navire ! », dit-il en haussant la voix. « Il y a un réseau 1 en anglais et un réseau 2 en français. En permanence il y a de la musique pour savoir si les boucles sont fonctionnelles ».

 

© BERNARD BIGER - CHANTIERS DE L'ATLANTIQUE

 

Intégrer le GNL

Plus bas, sous la ligne de flottaison, tout est beaucoup plus calme. Le BTH est un panneau boulonné permettant d’accéder pour inspection à des locaux normalement fermés. On glisse la tête par la trappe et découvre, dans le « tank hold space » (THS), l’une des deux cuves de stockage de 1850 m3 qui contiendra le gaz naturel liquéfié (GNL) à -163 degrés utilisé par les groupes électrogènes qui fournissent l’électricité aux moteurs électriques de propulsion, mais aussi à tous les autres consommateurs du navire (éclairage, climatisation, systèmes techniques…). Le MSC Euribia a la particularité d'être le premier paquebot de la classe Meraviglia à pouvoir utiliser

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Construction navale