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Il s’était positionné fin janvier, au lendemain de l’échec de la reprise des chantiers nazairiens par Fincantieri. Fondateur du groupe Bricorama, Jean-Claude Bourrelier était prêt à acquérir 41% du capital de l’entreprise. Mais l’Etat, considérant qu’il n’y avait pas d’urgence à recomposer le capital des Chantiers de l’Atlantique, surtout en cette période très incertaine, a décliné son offre et l’entrepreneur a officiellement jeté l’éponge ce mercredi 14 avril. « C’est une volonté de stabilité des Chantiers de l’Atlantique qui a présidé à la décision de l’Etat, motivée par le contexte économique incertain que traverse notre pays. Préserver les Chantiers de l’Atlantique est une priorité pour le président de la République et le ministre de l’économie, des finances et de la relance. D’autres solutions vont être recherchées », a déclaré Audrey Dufeu, députée de Loire Atlantique. Le maire de Saint-Nazaire, David Samzun, a quant à lui appelé à trouver un nouveau partenaire français : « J’ai indiqué au gouvernement que je prenais acte du choix de l’Etat de ne pas retenir l’offre de M. Bourrelier. L’Etat a confirmé son engagement à l’identique au sein du capital des Chantiers. Fort des rencontres que j’ai pu avoir avec l’ensemble des acteurs concernés par le dossier, j’ai formulé un souhait, celui de la recherche d’un partenaire français, d’une garantie du maintien de l’emploi et de sa qualité et de la conservation de la minorité de blocage par l’Etat ».

 

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