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C’est le nouveau défi que s’est lancé Richard Branson : créer une compagnie de croisière qui devra, comme les autres activités du groupe Virgin, se démarquer par son originalité. Si l’on en sait toujours aussi peu sur la future offre et les « nombreuses innovations » que promet Virgin Voyages, la construction du premier des trois paquebots commandés aux chantiers italiens Fincantieri a débuté hier. En présence de Tom McAlpin, président de Virgin Voyages, la découpe de la première tôle est intervenue sur le site de Sestri Ponente, près de Gênes, d’où sortira le navire en 2020. Long de 278 mètres de long pour 38 mètres de large, avec une jauge de 110.000 GT. Doté de 1400 cabines, il pourra accueillir plus de 2700 passagers, servis par 1150 membres d’équipage.

Une cérémonie dont la compagnie faisait la promotion depuis plus de 24 heures, invitant les Internautes du monde entier à suivre l’évènement en direct sur les réseaux sociaux. On s’attendait donc forcément, surtout venant de Virgin, à quelque chose de peu commun. Ce fut le cas en effet, mais pas nécessairement dans le bon sens du terme puisque le « show » s’est révélé pour le moins décalé : une pluie de confettis et quelques effets pyrotechniques dans les ateliers, de la grosse musique, des dirigeants encadrés par un groupe de jeunes gens à la plastique avantageuse et en pseudo tenues de chantier, Richard Branson en duplex faisant le décompte pour lancer la découpe… Le tout, devant quelques dizaines d’invités seulement.   

Bref, pour le premier évènement in situ d’une compagnie qui se veut exceptionnelle, le résultat fut un peu à côté de la plaque... Surtout que le design du navire, tant attendu, n’a toujours pas été révélé, donnant à cette étape pourtant importante pour cette nouvelle marque un intérêt finalement très limité.  

Après la tête de série en 2020, les deux autres navires de ce type doivent être livrés à Virgin Voyages en 2021 et 2022.

 

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