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Le groupe italien vient de signer un accord de coopération exclusif avec les chantiers Huarun Dadong Dockyard (HRDD), spécialisés dans la maintenance, la réparation et la refonte de navires. Cette alliance vise le marché de la croisière, en fort développement en Chine. « L’accord comprend le développement des compétences techniques, la gestion de projets et les procédures logistiques. En particulier au travers de sa business unit Réparation navale et Conversion, Fincantieri assurera l’expertise technique acquise en tant qu’opérateur de référence dans le secteur des croisières et, avec les infrastructures de pointe de HRDD, fournira le soutien fondamental à la naissance de l’industrie chinoise de la croisière ainsi qu’aux opérateurs internationaux travaillant sur le marché local », explique le groupe italien. En termes d’infrastructures, les nouveaux partenaires mettront en avant les cinq cales sèches d’HRDD situées près du terminal croisière de Shanghai, port incontournable des paquebots exploités dans la région.

En attendant des constructions neuves

Pour mémoire, Fincantieri était partie prenante aux protocoles d’accords signés fin 2014 avec Carnival Corporation (principal client du constructeur italien) et les chantiers China State Shipbuilding Corporation pour la réalisation de paquebots en Chine. Ils se sont traduits en octobre dernier par la création d’une société commune entre CSSC et le géant américain de la croisière, Fincantieri ne faisant pas partie du tour de table. Mais le groupe italien, qui avait créé dans cette perspective en 2014 une filiale basée à Shanghai, suit de très près les différentes pistes de constructions neuves en Chine. Car les déboires rencontrés par le Japonais Mitsubishi avec AIDA rendent plus que jamais incontournable, pour de tels projets, l’aide d’un constructeur européen spécialisé dans la croisière.

 

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© PRINCESS CRUISES

Paquebot de Princess Cruises en Asie (© : PRINCESS CRUISES) 

 

De nombreux navires « made in Italy » en Asie

En attendant, Fincantieri va donc commencer par la maintenance, la réparation et la rénovation de paquebots. Avec comme atout de compter sur le marché asiatique de nombreux navires réalisés en Italie, à l’image de ceux de Costa et Princess, deux filiales de Carnival.

En 2015, pas moins de 52 paquebots ont été exploités en Asie, avec un nombre toujours plus important d’unités basées à l’année en Chine. Selon le ministère chinois des transports, le pays devrait à lui seul compter 4.5 millions de croisiéristes d’ici 2020 (700.000 en 2014) et 10 millions dans les 20 prochaines années. 

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