Réalisé par des entreprises du réseau Neopolia, le nouveau navire de CroisiEurope a réalisé hier des essais dans le bassin de Penhoët, à Saint-Nazaire. Initialement, l’Elbe Princesse devait naviguer en Loire mais, compte tenu de la mauvaise météo, il a fallu renoncer à cette sortie, que les industriels et l’armateur espèrent pouvoir mener à bien jeudi.
C’est en effet lundi prochain que l’Elbe Princesse doit quitter Saint-Nazaire à bord d’un navire semi-submersible, qui le conduira jusqu’au port allemand d’Hambourg. De là, il gagnera Berlin, où il sera baptisé, via le fleuve dont il porte le nom ainsi que l'Havel.

Le Loire Princesse à Nantes (© MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)
Long de 95 mètres et capable d’accueillir 80 passagers, le nouveau fleuron de CroisiEurope sera exploité à partir du mois d’avril sur l’Elbe, réalisant des croisières comprenant des escales à Berlin, Potsdam, Dresde, Wittenberg ou encore Prague. Ce navire se distingue, comme le Loire Princesse (90 mètres, 96 passagers), également réalisé par Neopolia et mis en service en 2015, par une propulsion basée sur des roues à aube (cette fois placées à l'arrière).
Alors que l’entreprise nazairienne Mecasoud réalise une péniche d’une quarantaine de mètres pour l’armateur alsacien, celui-ci a passé commande le mois dernier d’un nouveau navire fluvial long de 110 mètres et pouvant accueillir 116 personnes. Il sortira de Saint-Nazaire début 2018.