C’est le troisième élément d’un train de dragage complet réalisé par Chantier Merré pour une entreprise portuaire algérienne. Mis à l’eau en janvier à Saint-Nazaire, où sa coque a été fabriquée par Mécasoud (dont Merré est actionnaire), le Tidjelabine a quitté l’estuaire de la Loire la semaine dernière pour être remorqué vers l’Algérie, où son arrivée est prévue dans les prochains jours.
Sistership du Taghest, livré en 2016, le Tidjelabine est un chaland fendable de 51 mètres de long pour 9 mètres de large. Ces navires, qui s’ouvrent en leur centre, disposent de puits à déblais permettant de récupérer et claper du sable, des enrochements ou de la vase.

Le Tidjelabine lors de ses essais en avril (© MER ET MARINE)
Ils ont notamment été conçus pour travailler de concert avec un ponton à pieux, également fabriqué à Saint-Nazaire et arrivé en Algérie au mois de janvier. Equipé de quatre pieds pour assurer sa stabilisation sur le fond, le ponton embarque une pelle hydraulique capable de travailler à 20 mètres de profondeur. Les matériaux extraits sont ensuite déposés sur le chaland fendable, qui une fois chargé transporte les produits dragage vers les zones de clapage. L’arrivée d’un second chaland permettra d’organiser un système de noria améliorant l’efficacité du dispositif.

Le ponton à pieux à Saint-Nazaire fin 2016 (© MER ET MARINE)