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Dans le cadre du second appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Agence de l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie pour le programme Navires du Futur, trois projets ont pour le moment été sélectionnés. Le premier concerne le « navire de croisière le plus économe », qui verra le jour via les deux paquebots du type Vista que les chantiers STX France de Saint-Nazaire livreront à MSC Cruises en 2017 et 2019. Le second dossier retenu par l’Ademe est celui portant sur la « traction de navires par cerf volant », un projet piloté par le navigateur Yves Parlier au travers de la société Beyond the Seas. Le « voilier de plaisance éco-conçu », porté par Catherine Chabaud, va également intégrer Navires du Futur.

Ces projets rejoignent les six dossiers déjà sélectionnés suite premier AMI : le bateau de pêche Arpège, les navires de soutien à l’éolien offshore Windkeeper et Navalis, Genesis pour les très grands paquebots, Pegasis pour les ferries propulsés au GNL et Autoprotection pour le développement de systèmes de défense contre la piraterie.

 

Un effort de R&D de 370 millions d’euros

 

Pour l’heure, l’ensemble des projets sélectionnés représente un montant de R&D de 370 millions d’euros, dont une partie sera financée par des aides de l’Etat (avances remboursables ou subventions) qui pourraient s’élever à 67 millions d’euros. Alors que d’autres projets sont toujours en cours de sélection (la clôture du second AMI interviendra le 28 novembre), le bilan définitif des deux appels à manifestation d'intérêt devrait, selon le Conseil d’Orientation de la Recherche et de l’Innovation pour la Construction et les Activités Navales (CORICAN), être établi avant la fin de l’année.  

Pour mémoire, le programme Navires du Futur s’appuie largement sur les financements obtenus grâce aux Investissements d’avenir. Le montant initial de l’aide fixée  par l’Etat est de 100 millions d’euros. L’intégralité des crédits disponibles n’ayant pas été consommée à l’issue du premier AMI, un second avait été lancé.

Le CORICAN, qui porte la mise en œuvre du programme, indique qu’à l’avenir, de nouveaux appels pourraient être lancés et s’ouvrir à de nouveaux thèmes, comme l’infrastructure nécessaire à l’approvisionnement des ports et des navires au GNL. 

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Construction navale