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C’est un pas en avant vers la mise en application de la convention de Hong Kong. L’Inde, l’un des principaux pays recycleurs de navires, l’a ratifiée.

Plus de 10 ans après son adoption, cette convention destinée à encadrer le recyclage des navires n’est toujours pas applicable, faute d’un quorum suffisant de pays l’ayant ratifiée. L’Inde est le quatorzième pays à la faire. Il en faut quinze, représentant au moins 40% de la flotte mondiale pour qu’elle entre en vigueur deux ans plus tard.

Avant l’Inde, l’Allemagne avait été le treizième pays à signer la convention. Surtout, la Turquie, un autre poids lourd du recyclage, l’a signée plus tôt cette année. Le Bangladesh, la Chine, l’Inde, le Pakistan et la Turquie, cumulent à eux cinq plus de 90 % du tonnage mondial recyclé chaque année.

Pour s’attaquer à l’utilisation de substances dangereuses pour l'environnement, la convention de Hong Kong vise à encadrer « la conception, la construction, l'exploitation et la préparation des navires » d’un côté, indique l’OMI. De l’autre, elle se penche sur l'exploitation des installations de recyclage des navires. Le but étant de garantir un « recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires ». Pour les chantiers, il s’agirait de fournir « un plan de recyclage du navire pour indiquer la manière dont chaque navire doit être recyclé, compte tenu de ses particularités et de son inventaire ».

 

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