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L’annonce du rachat par FINCANTIERI des parts STX du Chantier Naval de Saint-Nazaire a été faite jeudi  par le gouvernement.

Une nouvelle répartition capitalistique entre l’ETAT, DCNS, FINCANTIERI et CR TRIESTE (Fondation bancaire italienne) doit aboutir à l’issue de cette opération de rachat.

C’est une nouvelle étape dans le processus de  vente qui se précise, mais encore une fois, à cette heure, rien n’est véritablement bouclé.

Si l’ETAT explique avoir obtenu des garanties, que la CGT souhaite pouvoir analyser, celles-ci sont des garanties industrielles… il n’y  a  pas de garanties sociales. Et lorsque la CGT aborde le sujet, l’Etat nous renvoie au nouvel acquéreur ! La CGT NAVALE ne peut cautionner  que rien ne soit dit sur un plan massif d’embauche et une revalorisation des conditions sociales qui manquent  cruellement sur le site.

La CGT NAVALE  dénonce d’autre part les ambitions financières privées autour du marché du militaire naval qui semble se profiler derrière la vente du Chantier.

Autant de raisons pour lesquelles,  la CGT demande l’accès au pacte d’actionnaires, définissant les rôles et objectifs de chacun d’entre eux.

Dans les prochains jours, devrait être lancé un processus d’information/consultation des élus du Comité d’Entreprise, avec un délai d’un mois ensuite pour recueillir leur avis (consultatif, et malheureusement pas suspensif) avant la signature du protocole de vente (prévue mi-mai).

L’occasion pour la CGT NAVALE de remettre sur la table la nécessité d’un plan d’embauche urgent en CDI de 600 ouvriers et 200 techniciens, de revalorisation salariale  et d’arrêt de la précarisation du travail sur le site pour un retour à un Chantier à 5000 CDI…et une autre  occasion pour l’ETAT et FINCANTIERI d’y répondre !

Communiqué de la CGT, 07/04/17

 

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