Dans le cadre de la vente de STX France, le directeur général de Fincantieri est attendu ce jeudi à Bercy, où il doit rencontrer Christophe Sirugue, secrétaire d’Etat à l’industrie. Selon la presse italienne, qui a évoqué lundi ce déplacement, Giuseppe Bono serait dépêché à Paris pour signifier au gouvernement français que Fincantieri veut disposer d’une majorité absolue dans le capital des chantiers de Saint-Nazaire. Suite au camouflet subi la semaine dernière par les autorités françaises (voir notre article du 10 février) autour du projet d’élargissement du tour de table à d’autres acteurs (en plus de l’Etat qui gardera 33.34%) pour amener la participation de Fincantieri sous la barre des 50%, il conviendra de voir si Paris osera s’affirmer face aux Italiens. Ceux-ci se montrent pour l’heure déterminés à ne pas partager les 66.66% des chantiers nazairiens qu’ils s’apprêtent à acquérir dans le cadre du processus de cession des actifs du groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding initié par le tribunal de commerce de Séoul.
