Après l'attaque, samedi au large des Seychelles, des thoniers français Drennec et Glénan, 11 pirates présumés avaient été interceptés par les garde-côtes seychellois. Suivant les indications données par les navires bretons et appuyé par un avion de patrouille maritime, le Topaze avait interpellé ce qui était considéré comme le bateau-mère des pirates, une des deux embarcations y étant rattachées parvenant à prendre la fuite. Le navire garde-côtes avait ramené sa pise au port de Mahé, où on s'attendait à une incarcération des 11 individus appréhendés. Il n'en fut finalement rien. « Aucune arme, munition ou autre preuve d'une implication dans des actes de piraterie n'ayant été trouvés, nous avons dû les libérer », a expliqué le lieutenant-colonel Rosette, chef des garde-côtes. Les 11 hommes et leurs bateaux ont donc pu reprendre la mer, sous surveillance, avec ordre de quitter les eaux des Seychelles.
Samedi, l'attaque du Drennec et du Glénan, deux grands thoniers senneurs de l'armement breton Cobrecaf, avait été repoussée grâce aux fusiliers marins et commandos embarqués sur les deux bateaux. Les militaires ont riposté aux tirs des assaillants, mettant les pirates en fuite.
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Attaque des thoniers français : Les pirates présumés remis en liberté
Les thoniers de la Cobrecaf ont été construits par Piriou © PIRIOU - BERNARD LE MERDY
Publié le 12/10/2009 par Vincent Groizeleau
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