Le porte-avions français a été confronté la semaine dernière à une situation délicate au large des Etats-Unis. Dix de ses avions (Super Etendard et Rafale) ont été contraints de se poser d'urgence sur un aéroport du New Jersey. En mer, la météo était peu clémente, sans toutefois pouvoir gêner le Charles de Gaulle, qui peut opérer jusqu'à mer force 6. Selon un officier du bord, le problème est venu d'un épais banc de brume qui a subitement rattrapé le porte-avions. Les 13 appareils en vol ont été immédiatement rappelés mais seuls 3 ont pu se poser à temps. La brume épaisse rendant impossible le guidage à vue, impératif dans la phase final d'appontage, les autres ont été déroutés vers Atlantic City. Contrairement à ce qui a été annoncé par une télévision américaine, il n'y a en revanche pas eu de soucis avec une base US qui aurait refusé aux avions de se poser. Ce genre de procédure d'urgence est en effet étudié à l'avance avec les aérodromes à terre. Atlantic City avait été choisi la veille comme site préférentiel.
Après avoir obtenu sa qualification OTAN, le Charles de Gaulle est parti de Toulon le 4 mai pour participer à l'exercice international FRAME 2005. Il appareillera ce matin d'Halifax (Canada) et sera en escale à Cherbourg les 22 et 23 juin.
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Atterrissage d'urgence pour 10 avions du Charles de Gaulle
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Publié le 13/06/2005 par Vincent Groizeleau
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