La société Genavir qui assure le maintien en condition opérationnelle de moyens navals de la recherche océanographique, a confié aux équipes brestoises de DCNS l'opération très technique d'entrée au bassin du Pourquoi pas ?. Cette manoeuvre, délicate, s'est déroulée le 10 avril. La coque du navire océanographique de l'Ifremer nécessite des dispositions particulières lors de sa mise au sec en raison de la vulnérabilité de sa partie inférieure : l'ensemble des bases acoustiques est regroupé dans une structure saillante et fragile, appelée « gondole ». Les équipes de DCNS ont adapté le plan d'attinage (lignes de tins : pièces de bois qui supportent la quille d'un navire en cale sèche) très spécifique à la taille du bassin 3 et aux tins habituellement utilisés pour les navires militaires. La mise en place des tins a été soumise au contrôle des scaphandriers DCNS avant l'échouage complet du bateau. Les équipes du groupe naval ont ensuite procédé à la stabilisation du bateau dans le bassin. En tout, DCNS a mobilisé 8 personnes aux commandes au bassin, 1 grutier, 2 opérateurs à la station de pompage, 3 ouvriers au levage du pont de Recouvrance et 4 scaphandriers. A l'occasion de cette opération, le groupe rappelle sa politique de développement sur de nouvelles activités, en plus de la conception, de la construction et de l'entretien de navire militaires. « Des équipes intégrées d'experts de manutentions complexes, de scaphandriers capables de travailler (souder, inspecter, déposer ou remettre en place des hélices) dans des fonds profonds, de préparateurs « méthodes » et d'ingénieurs, permettent à DCNS de proposer des services à forte valeur ajoutée (ingénierie, réalisation industrielle, maintenance) auprès de concessionnaires portuaires civils ou de responsables de bases navales militaires, en France ou à l'étranger », explique DCNS.
Le Pourquoi Pas ? à Brest (© DCNS)
Le Pourquoi Pas ? à Brest (© DCNS)
Le Pourquoi Pas ? à Brest (© DCNS)
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Brest : DCNS assure l'entrée au bassin du Pourquoi pas ?
Le Pourquoi pas ? au bassin 3, à Brest © DCNS
Publié le 20/04/2009 par Vincent Groizeleau
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