Rassemblé à Cherbourg depuis le 29 octobre, le Standing Nato Counter Measures Groupe 1 (SNMCMG1), n'a toujours pas appareillé en raison des mauvaises conditions météorologiques sévissant en Manche. Ce groupe de guerre des mines de l'OTAN devait quitter Cherbourg le 2 novembre afin de participer, comme chaque année, à une opération de détection et de neutralisation d'engins explosifs historiques dans la région. Mais la météo s'est révélée trop mauvaise. La mise en oeuvre du matériel spécifique à la guerre des mines, comme les engins autopropulsés, nécessite en effet des conditions de mer favorable (en dessous de force 3). En attendant une fenêtre météo favorable, peut être ce mercredi, la force va conduire aujourd'hui, dans le port de Cherbourg, un important exercice contre les incendies. Quant à l'opération, qui devait se dérouler du 2 au 12 novembre, elle semble compromise. L'escale du SNMCMG1 à Rouen, du 12 au 15 novembre, est en effet maintenue. Les bâtiments devraient donc juste quitter Cherbourg pour gagner le port rouennais.
La force est composée du bâtiment de soutien logistique Kontradmiral Czernicki (Pologne), des chasseurs de mines Pégase (France), Hinnoy (Norvège), Penzance (Grande-Bretagne), Crocus (Belgique), Zierikzee (Pays-Bas) et Rottweil (Allemagne).
Défense

Actualité
Cherbourg : La force de guerre des mines de l'OTAN clouée au port
Le chasseur de mines Pégase © MARINE NATIONALE
Publié le 08/11/2010 par Vincent Groizeleau
Défense
À lire également

03/03 : La deuxième FREMM italienne vendue à l'Egypte en essais

03/03 : L'Espagne n'a plus que deux sous-marins

02/03 : Concarneau : le premier OPV argentin a débuté ses essais en mer

02/03 : Deux à quatre sous-marins supplémentaires du type U212 pour la marine italienne

19/02 : La France dévoile ses futurs SNLE
