Un appel d’offres vient d’être lancé pour permettre à la marine française de recourir à des moyens privés dans le cadre de la formation de ses pilotes d’hélicoptères. Il s’agit de pallier temporairement le trou capacitaire lié au retrait du service d’une bonne partie du parc d’Alouette III dans les toutes prochaines années. Ainsi, 7 des 20 machines de ce type encore en service, celles de la série 316, ne pourront voler au-delà de 2018/2019, alors que leur succession ne sera assurée au mieux qu’en 2024 avec la livraison des premiers hélicoptères interarmées légers (HIL).
Dans l’intervalle, l’aéronautique navale aura donc temporairement recours à des appareils fournis par des sociétés civiles. L’appel d’offres porte sur l’acquisition d’heures de vol sans équipage sur des hélicoptères de type Dauphin. Ces machines seront mises à disposition de l’Ecole de Spécialisation sur…