Les conséquences économiques, un peu plus d'une semaine après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le Japon, commencent à être estimées. En ce qui concerne l'ensemble de l'économie japonaise, les pertes sont, pour l'instant, estimées à 100 milliards de dollars. Pour le seul secteur maritime, elles devraient représenter au moins 10 milliards de dollars, notamment en raison des importants dégâts dans les ports. Au moins une quinzaine de ports japonais sont fermés. Les ports pétroliers de Sendai, Onahama et de Kachima sont fermés, celui de Chiba a subi de sévères incendies. Le port de Kawasaki est ouvert, mais ne reçoit plus de navires, ses capacités étant pleines. De nombreux terminaux vraquiers sont très endommagés et ne pourront reprendre leurs activités que dans plusieurs mois voire années. L'activité minéralière n'est cependant pas très impactée, puisque la plupart des ports importateurs qui hébergent l'industrie sidérurgique, n'ont pas été touchés. En revanche, l'industrie automobile marche au ralenti et de nombreuses usines ont fermé ou sont sur le point de l'être en raison des mesures d'économie d'énergie. Pour le trafic conteneur, six terminaux de taille moyenne (Hachinohe, Ofunato, Sendai, Onahama, Hitachinaka et Kashima) ont été endommagés, mais leur trafic a pu être reporté sur d'autres terminaux. Les câbles sous-marins ont également été touchés par la catastrophe. La moitié des câbles sous l'océan pacifique aurait été dégradée et deux segments reliant le Japon au continent asiatique endommagés.
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Les pertes du secteur maritime japonais atteindraient 10 milliards de dollars
© US NAVY
Publié le 17/03/2011 par Caroline Britz
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