Au 29ème jour de grève sur les terminaux pétroliers, les rades de Fos et Marseille sont saturées. Pas moins de 73 navires et 4 péniches étaient hier bloqués en raison du mouvement social au pétrole (les grévistes refusent la création par le port d'une filiale sur ce secteur). On comptait ainsi, sur la rade de Fos, 6 chimiquiers, 9 gaziers (butane/propane), 19 pétroliers de brut et 14 pétroliers de raffinés. La rade de Marseille affichait également complet, avec un chimiquier, un gazier (butane/propane), 18 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés en attente.
Il fallait ajouter à cela, ce week-end, le mouvement de grève lancé dans tous les grands ports français par la fédération des ports et docks CGT. Ce conflit, qui porte cette fois sur la pénibilité, a entrainé un blocage de tous les autres terminaux, à l'exception des croisières (dimanche) et, en mode dégradé, des ferries et rouliers. Hier, plusieurs navires étaient en atteinte à quai, deux porte-conteneurs et quatre vraquiers étant au mouillage sur rade.
Selon le collectif Touche pas à mon port, qui rassemble le patronat local, des salariés et des associations, la grève aurait coûté, en près d'un mois, plus de 600 millions d'euros.
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Les rades de Marseille et Fos saturées de navires
© PORT DE MARSEILLE-FOS
Publié le 24/10/2010 par Vincent Groizeleau
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