Après 7 semaines de débats, c'est aujourd'hui que s'achève le procès en appel du naufrage de l'Erika. Six personnes morales et physiques sont poursuivies : l'armateur du navire, Giuseppe Savarese ; le gestionnaire, Antonio Pollara ; la société de classification Rina ; ainsi que le groupe pétrolier Total et ses filiales Total Transport Corporation et Total Petroleum Service. Depuis lundi, la parole est à la défense. Les avocats de Total ont fait valoir que leur client, simple affréteur du pétrolier ayant fait naufrage en décembre 1999 au large de la Bretagne, ne pouvait être tenu pour responsable. Par conséquent, ils demandent la relaxe. Hier, les avocats de l'armateur et du gestionnaire du tanker maltais ont plaidé la cause de leurs clients. Aujourd'hui, la défense de Rina fera valoir ses arguments.
Le 10 novembre, l'avocate générale a requis à l'encontre des six prévenus la peine maximale. Des amendes de 375.000 euros ont été ainsi requises pour les personnes morales et de 75.000 euros pour les deux personnes physiques. En plus de ces peines, les parties civiles souhaitent que ce procès en appel confirme la notion de préjudice écologique, retenue en première instance.
Marine Marchande

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Naufrage de l'Erika : Parole à la défense
Naufrage de l'Erika, en décembre 1999 © © MARINE NATIONALE / STEPHANE MARC
Publié le 18/11/2009 par Vincent Groizeleau
Marine Marchande
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