Jeudi dernier, le tribunal de Commerce de Paris a décidé de prolonger la période d'observation dont SeaFrance fait l'objet jusqu'au 15 décembre. Placée en redressement judiciaire le 30 juin, la compagnie française doit, d'ici là, mettre en place une nouvelle organisation à terre et à bord de ses navires. Un nouveau plan industriel a été élaboré ces derniers mois, assorti d'un plan social portant sur la suppression de 725 postes (l'effectif actuel est de 1300 salariés). Fin juillet, l'ensemble des organisations syndicales a signé les accords relatifs au « NPI ».
L'option d'un repreneur éventuel a été écartée. Un seul candidat, la société française Being Bang, s'était manifesté cet été mais son offre ne correspondait pas aux attentes des deux administrateurs judicaires nommés par le tribunal de Commerce. Afin de permettre à SeaFrance d'éviter la cessation de paiement, la SNCF, sa maison-mère, a reçu l'aval des autorités européennes pour financer la période d'observation. Bruxelles devra, ultérieurement, donner son feu vert pour que le groupe public finance la restructuration de sa filiale.
Spécialisée sur la liaison Calais-Douvres, SeaFrance conservera 3 ferries, les Rodin, Berlioz et Molière, ainsi qu'un fréteur, le Nord Pas-de-Calais.
Marine Marchande

Actualité
SeaFrance : La période d'observation prolongée jusqu'au 15 décembre
Le ferry SeaFrance Molière © SEAFRANCE
Publié le 17/09/2010 par Vincent Groizeleau
Marine Marchande
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