C'est aujourd'hui que le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire doit rendre son jugement dans l'affaire du drame du Queen Mary 2. Le 15 novembre 2003, lors d'une journée porte-ouvertes sur le paquebot géant, une passerelle d'accès au navire s'était effondrée. Le bilan, terrible, sera de 16 morts et 29 blessés. Le procès, qui s'est déroulé en octobre dernier, a réuni 130 parties civiles, 40 avocats et 10 prévenus, dont deux personnes morales. Durant les trois semaines d'audience, les magistrats ont tenté de faire la lumière sur les raisons de l'accident et les éventuelles responsabilités. Ont notamment défilé à la barre les représentants d'Alstom Marine, alors propriétaire des Chantiers de l'Atlantique, et son sous-traitant Endel, qui avait posé la passerelle. Huit salariés des deux entreprises sont également poursuivis pour « homicides et blessures involontaires ». Le 27 octobre, dans son réquisitoire, le parquet avait demandé la peine maximale ; soit 225.000 euros d'amende pour le constructeur et autant pour son sous-traitants. Des peines de prison de 3 ans avec sursis ont été réclamées à l'encontre des employés des deux sociétés.
Le « sursis » réclamé par le procureur a provoqué la colère de nombreuses parties civiles. Les victimes avaient immédiatement fait part de leur colère et de leur incompréhension.
Construction Navale

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Verdict attendu aujourd'hui dans le procès de la passerelle du Queen Mary 2
Le Queen Mary 2 a été livré en décembre 2003 par Alstom Marine © MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU
Publié le 10/02/2008 par Vincent Groizeleau
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