Franchissant tous les échelons depuis son entrée dans la compagnie, en 1988, Andy Stuart a été nommé président de Norwegian Cruise Line, la principale marque du groupe NCL Holdings, numéro 3 mondial de la croisière. D’origine anglaise, celui qui y a fait ses débuts il y a 27 ans comme commercial auprès des agences britanniques a connu toutes les évolutions de la société. Malgré les soubresauts rencontrés par le groupe, en difficultés dans les années 2000 et restructuré suite à l’arrivée dans le capital du fonds d’investissement américain Apollo Management en 2007, Andy Stuart a su se maintenir et continuer sa progression malgré les épurations dans le management.

Andy Stuart (© NCL)
Vice-président exécutif de NCL en charge des ventes, il remplace au pied levé Drew Madsen, qui a démissionné à la surprise générale seulement cinq mois après sa prise de fonction. Une décision liée apparemment à la réorganisation managériale du groupe suite à la reprise de Prestige Cruises (Oceania et Regent Seven Seas) finalisée fin novembre et le départ début janvier du grand patron de NCLH, Kevin Sheehan, remplacé par Frank del Rio, qui était à la tête de Prestige auparavant. C’est à lui qu’Andy Stuart rend compte.
Alignant 25 trimestres consécutifs de bénéfices et voyant sa profitabilité augmenter, le groupe est en plein essor. Le navire amiral, NCL, aligne 13 paquebots et prendra livraison, entre fin 2015 et fin 2019, de quatre nouvelles unités du type Breakaway Plus, dont la tête de série, le Norwegian Escape, entrera en flotte au mois d’octobre.
Quant à Oceania et Regent, qui comptent respectivement 5 et 3 navires, elles vont s’enrichir chacune d’un bateau en 2016, le Sirena (ex-Ocean Princess, ex-R Four) pour Oceania et le nouveau Seven Seas Explorer pour Regent.