Pour la première fois depuis 2019, un paquebot est de nouveau en tête de ligne dans la rade de Toulon. Il s’agit du MSC Magnifica, navire de 294 mètres de long, 93.300 tonneaux de jauge et 1275 cabines sorti en 2010 des Chantiers de l’Atlantique. Depuis le 8 mai, il fait escale chaque lundi au môle de La Seyne-sur-Mer, où son armateur, la compagnie italo-suisse MSC Cruises, compte embarquer 250 à 300 passagers par semaine dans le port varois, sur un itinéraire de 7 nuits assez original passant par Gênes, Livourne, Civitavecchia, Valence et Tarragone. « C’est la première fois que nous proposons un navire en tête de ligne régulière à Toulon, d’où nous aurons 24 départs jusqu’au mois d’octobre en Méditerranée occidentale. Sur la saison, nous visons à peu près 7000 passagers », explique à Mer et Marine Patrick Pourbaix, directeur général de MSC pour la France.

Le MSC Magnifica arrivant en rade de Toulon.

Le MSC Magnifica arrivant en rade de Toulon.

Le MSC Magnifica amarré au môle de La Seyne-sur-Mer.

Le terminal croisière de La Seyne lors d'une escale du MSC Magnifica.

La première escale du MSC Magnifica tombant un jour férié, le 8 mai, la traditionnelle cérémonie marquant l'escale inaugurale s'est déroulée à bord une semaine plus tard, le 15 mai.
La compagnie poursuit ainsi sa stratégie de développement sur le marché hexagonal en proposant des embarquements dans d’autres ports que Marseille, où se concentre l’essentiel de son offre. Elle y positionne actuellement 5 de ses 21 paquebots, dont le tout nouveau MSC World Europa. « Nous pensons que le développement du marché passe par des départs depuis différents ports. C’est ainsi notamment que la croisière s’est développée en Italie, ou encore en Allemagne. En plus de Marseille, où un passager sur deux à l’embarquement est désormais un client MSC, nous proposons depuis plusieurs années des embarquements à Cannes, nous avons aussi ouvert l’hiver dernier des croisières au départ du Havre vers l’Europe du Nord, que nous renouvellerons cette année. Et puis nous nous lançons donc à Toulon. Cela permet d’éviter d’engorger Marseille avec un navire supplémentaire et de compléter notre offre à partir d’un beau port, accessible en TGV, en avion et qui dispose d’un parking pour les passagers venant en voiture. Nous y positionnons une unité pas trop grande sur un itinéraire différent des classiques en Méditerranée, avec par exemple les escales de Livourne, Valence et Tarragone ».
Une nouvelle offre qui semble trouver son public, selon Patrick Pourbaix : « Bien que nous ayons commercialisé tardivement ce nouvel itinéraire, cela fonctionne, nos objectifs sont atteints aux deux tiers. Nous avons donc encore de la place, y compris pour cet été. C’est d’ailleurs une tendance