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Il s'agit d'une première étape dans une procédure judiciaire qui s'annonce déjà comme une des plus complexes de l'histoire maritime. Le tribunal de Grossetto, en Toscane, a tenu, vendredi dernier, la première audience préliminaire dans l'affaire du naufrage du Costa Concordia, intervenu le 13 janvier sur l'île du Giglio. Selon le droit italien, il s'agit d'examiner les différentes preuves et éléments de l'enquête qui seront versées au procès pénal, qui ne se tiendra pas avant deux ans. Les experts vont notamment se pencher sur le contenu de la boîte noire du navire et le fonctionnement des différents instruments de navigation. Outre le commandant et son second, sept employés de la compagnie Costa Croisières sont mis en examen pour homicide par imprudence, naufrage et défaut de communication aux autorités maritimes. Le commandant Schettino, toujours assigné à résidence, est poursuivi par ailleurs pour avoir quitté le navire alors que l'évacuation était toujours en cours. Plusieurs recours collectifs ont déjà été formés en Italie, en France et aux Etats-Unis. A elle seule, la procédure américaine porte sur un montant de 520 millions de dollars en dommages et intérêts. Une cinquantaine de victimes françaises auraient décidé de se joindre à cette procédure de "class action".

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