Suite aux nombreuses rumeurs relayées par la presse italienne, faisant état de passagers non enregistrés sur le Concordia, et même de travailleurs clandestins à bord du navire, Costa Croisière fait état, via un communiqué d'un démenti formel. "La compagnie opère selon des systèmes de contrôle extrêmement stricts pour l'accès à ces navires, en plus des vérifications effectuées pour l'accès au port par les autorités, avant l'embarquement à bord.L'accès à bord des navires ne peut être accepté que, pour les passagers, après vérification du billet de croisière et de la pièce d'identité, pour les membres d'équipage, après lecture optique du badge nominatif, pour les visiteurs, si l'identité figure sur la liste des visiteurs, après accord de la compagnie et du second capitaine du navire, en plus de la présentation d'un document d'identité en cours de validité qui est retenu lors de la montée à bord. Le nom de toute personne qui part avec le navire est enregistré sur les systèmes de bord. Une photographie de chaque passager est prise à l'embarquement. Elle est associée au code barre figurant sur le formulaire d'embarquement et sur la Carte Costa remise aux passagers. Personne à bord ne peut passer outre les procédures de sécurité. La compagnie prend de sévères mesures disciplinaires en cas de violation de ces règles". "Dans le cadre de l'accident du Costa Concordia", poursuit le communiqué, "ces listes précises ont été transmises aux autorités pour les opérations d'identification des rescapés, des victimes et des personnes disparues. De plus, la compagnie dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles il y aurait eu des employés clandestins" à bord. Costa, dans la même communication, donne également sa version suite à l'évocation, par différents médias, d'une mystérieuse femme blonde, présentée comme une avocate de l'armement, qui aurait récupéré, juste après l'accident, l'ordinateur personnel du commandant. Costa "dément catégoriquement que cette personne ait reçu quoi que ce soit du Commandant Schettino."
Costa dément la présence de passagers clandestins sur le Concordia
Par
Caroline Britz
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24/01/2012

© LA REPUBBLICA