Quelles sont les retombées de cette commande en termes d’emploi pour le chantier ?
En termes de volume horaire, cela représente 9 millions d’heures pour le prototype et 7 millions pour le deuxième. Cette nouvelle commande devrait sécuriser les emplois actuels jusqu’en 2018. Je tiens d’ailleurs à rappeler que c’est la signature de l’accord de compétitivité, en décembre dernier, qui a permis de décrocher cette commande dans un contexte de concurrence très ardue, qui se traduisait par des offres de prix difficiles à atteindre. Sa mise en place a pesé très fort dans la balance pour notre client.
Commande de ferries, paquebots, énergies marines renouvelables… y-aura-t-il encore de la place pour de nouvelles commandes et des nouvelles activités à Saint-Nazaire dans les années à venir ?
Oui, si nous décidons de répondre à des appels d’offre, c’est que nous avons la possibilité de le faire. Il n’y aura aucun problème industriel pour la construction des navires en commande. En ce qui concerne notre activité sur les énergies marine renouvelable, cette prise de commande va provoquer la création, que nous avions déjà en projet, de nouveaux ateliers et d’une zone de prémontage.
STX Lorient profitera-t-il de ces nouvelles commandes ?
Lorient a une très bonne activité actuellement. Mais, évidemment, une bonne nouvelle pour Saint-Nazaire est une bonne nouvelle pour Lorient. Si le site nazairien est trop chargé, nous pourrons utiliser Lorient pour de la préfabrication.
Propos recueillis par Caroline BRITZ