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Suite au naufrage du Costa Concordia, le 13 janvier, l'industrie de la croisière avait lancé des réflexions visant à améliorer les procédures de sécurité à bord des paquebots. L'une des questions posées portait sur les exercices d'abandon, obligatoires pour tous les passagers. La législation impose que cet exercice soit réalisé dans les 24 heures suivant l'embarquement. Mais l'accident du Concordia a démontré que cela pouvait être problématique. Ainsi, plusieurs centaines de passagers, ayant embarqué le jour même à Civitavecchia, n'avait pas encore, au moment du drame, participé à l'exercice, durant lequel toutes procédures en cas d'évacuation sont expliquées (signification des signaux d'alarme, utilisation du matériel, points de rassemblement, déroulement des opérations...) A l'issue des travaux menés ces dernières semaines, la Cruise Line International Association (CLIA), l'European Cruise Council (ECC) et la Passenger Shipping Association (PSA) ont présenté de nouvelles mesures. Il a, notamment, été décidé que les passagers seraient désormais systématiquement et obligatoirement rassemblés avant l'appareillage afin que leur soient communiquées les procédures en cas d'abandon du navire. Au cas où certains passagers arriveraient en retard pour l'embarquement, des sessions de rattrapage individuelles ou en groupe sont prévues, de manière à ce que tous les croisiéristes soient, dès le premier jour de leur traversée, parfaitement au courant des procédures imposée par la convention SOLAS sur la sauvegarde de la vie en mer. Les méthodes des compagnies américaines, sur lesquelles les exercices ont lieu avant les appareillages, vont donc être généralisées. Ainsi, tous les armements iront plus loin que ce qu'impose l'actuelle règlementation.

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