L’information est encore à prendre avec une certaine précaution car elle n’a fait l’objet d’aucune confirmation officielle. Néanmoins, d’après la presse italienne, il semble bien que l’épave du Costa Concordia devrait être remorquée à Gênes afin d’y être démantelée. Alors que Costa Croisières devrait officialiser rapidement ce choix, disent les journaux transalpins, ceux-ci indiquent que le remorquage devrait débuter le 20 juillet, si les conditions météorologiques le permettent. L’option consistant à utiliser le Dockwise Vanguard, qui n’est autre que le plus grand navire semi-submersible du monde, a donc été écartée.

Le Dockwise Vanguard aurait pu transporter l'épave (© : BOSKALIS)
Les ingénieurs estiment apparemment que la coque, ceinturée de caissons faisant office de ballasts, peut supporter un remorquage traditionnel. Alors que le paquebot restera partiellement immergé, le convoi progressera très lentement et mettra plusieurs jours pour franchir les 300 kilomètres séparant l’île du Giglio, où s’est échoué le navire le 13 janvier 2012, du port de Gênes. L’opération devrait être réalisée par Titan et Micoperi, les sociétés déjà retenues pour le relèvement de la coque, intervenu en septembre 2013.
Selon le quotidien italien Sole 24 Ore, le démantèlement du Costa Concordia serait confié à un groupement réunissant Saipem et les chantiers génois San Giorgio del Porto et T. Mariotti. Alors que le coût varie suivant les chiffres de 100 à 200 millions d’euros, la durée des travaux est estimée à au moins un an.
On notera que c’est à Gênes, au chantier Fincantieri de Sestri Ponente, que le paquebot a été construit et inauguré en juillet 2006.
Long de 290 mètres pour une largeur de 35.5 mètres et une jauge de 114.500 GT, le Costa Concordia comptait 1500 cabines et pouvait accueillir jusqu’à 3780 passagers, servis par 1100 membres d’équipage. Son naufrage a fait 32 victimes.