Depuis l’été, la déconstruction de l’ancien Costa Concordia a bien avancé. Toujours à flot dans le port de Gênes, l’épave voit ses superstructures découpées progressivement. Tout ou partie des ponts 6 à 14 ont a déjà été enlevée et les entreprises en charge de la déconstruction du paquebot traiteront dans les prochains moins les niveaux inférieurs, jusqu’au pont 2. Il ne restera alors que la « semelle », c’est-à-dire la partie la plus basse de la coque, qui laissée en l’état juste au-dessus de la ligne de flottaison. Elle sera alors conduite en cale sèche (normalement cet hiver) pour que le chantier puisse se terminer.

L'épave à côté du navire de forage Saipem 10000 (© : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU)

L'épave devant le nouveau yacht omanais en construction à Gênes (© : MER ET MARINE - VG)

L'épave du Concordia (© : MER ET MARINE - VG)
A ce moment, les caissons métalliques qui ont servi de ballasts pour les opérations de redressement et de remorquage seront retirés et une partie des locaux situés aux niveaux inférieurs seront traités. Il faudra par exemple vider et nettoyer les réserves alimentaires et chambres froides situées au pont 0. Ces opérations effectués, les travaux de déconstruction des fonds du navire seront menés à bien. Quant aux déchets, ils sont évacués en tenant compte de leur degré de dangerosité vers des sociétés de retraitement spécialisées, les matériaux valorisables étant quant à eux recyclés. En tout, le démantèlement du Concordia, remorqué à gênes fin juillet 2014, doit prendre près de deux ans.
Pour mémoire, le navire de 290 mètres de long et 115.000 GT de jauge, livré en 2006 par les chantiers italiens Fincantieri, a fait naufrage le 13 janvier 2012 sur l’île du Giglio. 32 personnes ont perdu la vie dans cet accident.

Le Concordia en juillet dernier (© : MER ET MARINE - RP)