Réalisé à Saint-Nazaire par les entreprises du groupement Neopolia, le nouveau navire de CroisiEurope est en essais jusqu’à la fin de la semaine. Le Loire Princesse a remonté mercredi le fleuve dont il porte le nom jusqu’à Nantes, où il en a profité pour faire des tests d’amarrage au ponton situé face aux Machines de l’Ile. Puis il a mis le cap sur Ancenis avant de revenir hier soir dans son nouveau porte d’attache nantais. C’est là qu’il sera inauguré le 2 avril avant de débuter deux jours plus tard ses premières croisières. Des traversées d’une semaine qu’il effectuera au départ de Nantes, avec des escales allant de Saint-Nazaire à Angers, en passant par Ancenis, où un nouveau ponton est installé.
C’est la première fois qu’un navire de croisière fluviale est ainsi exploité sur la Loire, une initiative qui a nécessité le développement d’un bateau spécifiquement conçu pour naviguer jusqu’en amont du fleuve, là où il faut composer avec les bancs de sable, notamment en été.
Le Loire Princesse à Saint-Nazaire (© : BERNARD BIGER)
Le Loire Princesse dans l'estuaire (© : BERNARD BIGER)
Doté d’une coque en acier et de superstructures en aluminium, le Loire Princesse mesure 88.8 mètres de long pour 15.3 mètres de large. Il se distingue par sa propulsion comprenant des roues à aube, qui permettent de réduire le tirant d’eau à seulement 80 centimètres.
Conçu par le bureau d’architecture nantais Stirling Design International, le Loire Princesse est doté de 48 cabines.
On notera que c’est l’un des trois nouveaux navires que CroisiEurope lancera le mois prochain. La compagnie alsacienne va en effet baptiser le 1er avril à Lyon le MS Camargue, une unité de 54 cabines totalement rénovée, ainsi que le Gil Eanes, un bateau de 66 cabines réalisé par le chantier belge Sambre et Meuse et destiné aux fleuves portugais. Il sera baptisé le 17 avril à Porto.
