Le groupe américain Carnival Corporation a confirmé son intention de vendre l’Ocean Princess, l’un des deux navires de la classe R encore en service au sein de sa filiale Princess Cruises. L’ex-R Four, livré en 1999 par les chantiers de Saint-Nazaire, appartient à la série des huit paquebots construits pour la défunte compagnie Renaissance Cruises, qui a fait faillite après les attentats de 2001. Racheté en 2002, le navire a été rebaptisé Tahitian Princess en raison de son exploitation en Polynésie puis en 2009, lorsqu’il a quitté cette zone, a pris le nom d’Ocean Princess. L’autre bateau de cette classe également exploité depuis 2002 par Princess Cruises est le Pacific Princess (ex-R Three). L’un de leurs sisterships, l’ex-R Eight, a également été exploité de 2007 à 2011 au sein de la compagnie, sous le nom de Royal Princess, avant d’être transféré chez P&O Cruises, autre filiale de Carnival, où il navigue depuis en tant qu’Adonia (*).
Après le départ de l’Ocean Princess, commercialisé pour le moment jusqu’à la fin de l’été 2015, Princess Cruises ne comptera donc plus qu’un navire de ce type. Faisant l’objet d’une offre particulière au sein de la compagnie, qui les vend sous l’angle des croisières plus intimistes aux itinéraires très travaillés, ces petits paquebots de 30.000 GT de jauge présentent une capacité de 672 passagers, 70% de leurs cabines étant dotées d’un balcon.
La vente de l’Ocean Princess sera largement compensée par la mise en service, en 2017, d’un nouveau paquebot de 143.000 GT et 3560 passagers. Il s’agit d’une version améliorée des Royal Princess et Regal Princess, livrés en mai 2013 et mai 2014 par les chantiers italiens Fincantieri.
(*) Pour mémoire, les autres anciens navires de Renaissance Cruises sont aujourd’hui exploités comme suit : les ex-R One, R Two et R Five chez Oceania Cruises sous les noms d’Insigna, Regatta et Nautica ; et les ex-R Six et R Seven chez Azamara Club Cruises sous les noms d’Azamara Journey et Azamara Quest.