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Le groupe permanent de guerre des mines de l’OTAN était à l’œuvre du 2 au 16 novembre dans la baie de Somme, qui recèle encore de nombreux engins explosifs historiques, datant principalement de la seconde guerre mondiale. Représentant un danger potentiel, ces  mines, obus et bombes sont traquées toute l’année par les moyens de déminage de la Marine nationale. Mais le travail est colossal puisque, selon les estimations des militaires français, plus de 700.000 munitions ont été tirées ou mouillées en Manche entre 1939 et 1945, « ce qui correspond à plusieurs centaines d'années de travail pour les plongeurs démineurs », rappelle la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.

Le concours régulier de moyens internationaux  pour dépolluer la zone, l’une des plus fréquentées du monde en termes de trafic maritime, est donc le bienvenu. D’où la présence, durant deux semaines, du SNMCMG 1 (Standing NATO Mine Counter Measures Group 1), comprenant le bâtiment de soutien et de commandement belge Godetia, avec à son bord un état-major commandé par le capitaine de frégate Yvo Jaenen ; ainsi que les chasseurs de mines Narcis (Belgique), Fulda (Allemagne) et Sakala (Estonie). Ces moyens ont été complétés, durant l’opération, par le chasseur de mines français Eridan.Au cours de cette campagne, 14 engins explosifs, soit 8.3 tonnes en équivalent TNT, ont été découverts et neutralisés. Il s’agit de 11 mines de fond allemandes de type LMB, une mine à orin britannique de type Mk 17 et deux bombes britanniques de 500 et 1000 livres.

 

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© MARINE NATIONALE

Un plongeur préparant un contreminage (© MARINE NATIONALE)

 

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© MARINE NATIONALE

Un plongeur préparant un contreminage (© MARINE NATIONALE)

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© MARINE NATIONALE

Le SNMCMG 1 avec l'Eridan (© MARINE NATIONALE)

 

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© MARINE NATIONALE

Le SNMCMG 1 avec l'Eridan (© MARINE NATIONALE)

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