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A l'occasion du salon Euronaval, nous faisons le point avec l'amiral Bernard Rogel, chef d'Etat-major de la Marine nationale, sur les dossiers en cours et les challenges qui attendent la flotte française dans les prochaines années.  

 

MER ET MARINE : Amiral, Qu’attendez-vous du salon Euronaval ? Est-ce un évènement majeur pour les marines militaires ?

 

AMIRAL ROGEL : Euronaval est un événement important pour la marine nationale. Dans la compétition internationale que nous connaissons, il s’agit de faire gagner « l’équipe France ». Coopérer avec nos industriels est dans notre intérêt, afin de voir mutuellement se renforcer la qualité des équipements qu’ils produisent, et la crédibilité de nos armées (et en l’occurrence, de notre marine). Nos liens avec les industriels sont étroits, nos retours d’expérience sur les théâtres d’opérations leur permettent de faire évoluer les matériels qu’ils conçoivent. C’est un partenariat gagnant-gagnant.

Euronaval est également pour moi une occasion de rencontrer mes homologues des autres pays, d’échanger, de renforcer nos liens, d’envisager l’avenir, de bâtir des coopérations. A titre d’exemple, certaines des rencontres cette année seront consacrées à la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Nous espérons ainsi continuer à renforcer la prise en compte par les pays côtiers de problématique.

 

Comment situez-vous l’importance du fait maritime dans l’évolution des enjeux stratégiques ?

 

Je vous redonne quelques chiffres : la France possède la deuxième zone économique exclusive au monde avec 11 millions de km². 90% du commerce mondial passe par voie maritime, ainsi que 95% des télécommunications. En vingt ans, le tonnage de la flotte mondiale a doublé, en passant de 4,5 à 9 milliards de tonnes. Nos économies sont devenues totalement dépendantes à ces flux maritimes, sans toutefois que nous en ayons bien conscience. Outre le faible coût de ce mode de transport, la liberté des mers rend possible ces évolutions à grande échelle. Les « voyous des mers » l’ont bien compris, qui profitent de cette liberté pour toutes sortes de trafics (drogue, contrebande, immigration clandestine, …). La mer est donc un espace d’échange à sauvegarder et à sécuriser. C’est également un espace de prospérité à défendre et à protéger. Elle recèle des ressources nombreuses et variées : hydrocarbures, métaux, ressources halieutiques. Certains appellent à une plus grande territorialisation des espaces maritimes, et à la mise en place de nouvelles frontières. Cette logique s’oppose cependant à celle de la liberté des mers. Comment ces deux logiques vont-elles finir par s’équilibrer ? Je ne suis pas en mesure de le dire, mais ce dont je suis certain, c’est que la territorialisation créera des frictions.

Enfin, la mer est une porte d’accès libre aux zones de crise. Comme le fait la marine, elle permet d’assurer une permanence proche des foyers de crise, afin de les connaître, de tenter d’anticiper leurs évolutions et de pouvoir intervenir dans des délais brefs lorsque l’ordre en est donné.

Un certain nombre de pays émergents comme la Chine, la Russie, l’Inde ou encore le Brésil ont bien vu ces enjeux et y répondent par le déploiement d’une politique de puissance maritime. Ils se dotent des outils leur permettant de poursuivre cette politique de puissance : frégates, porte-avions, sous-marins à propulsion nucléaire. De plus en plus, ils déploient ces moyens loin et longtemps.

Il appartient à la France, dont la culture est historiquement plus terrestre que maritime, de ne pas perdre de vue ces déterminants.

 

Quels seront à votre avis les grands challenges auxquels feront face les forces navales dans les années à venir ?

 

A mon sens, le challenge sera de parvenir à conserver un outil efficace et adapté aux menaces de demain. Cela signifie deux choses.

Premièrement, cela suppose de continuer à entretenir des équipages compétents et motivés. La marine est une armée à très forte technicité, avec des spécialistes qui, dans certains domaines, se comptent sur les doigts d’une main. Il faudra pouvoir continuer à entretenir ces micro-filières, dans un contexte de forte compétition avec certains secteurs d’activité. Le métier de marin reste un métier à part, qui peut offrir d’immenses satisfactions, mais qui impose aussi des contraintes importantes. Notre société n’est pas toujours disposée à cela. La motivation passe également par le fait d’avoir les moyens de conduire sa mission dans de bonnes conditions. Pour que l’outil ne se dégrade pas, cela suppose de pouvoir l’entretenir et l’employer.

Le deuxième enjeu est de conserver un outil adapté aux menaces et aux risques de demain. Or les menaces d’aujourd’hui n’effacent pas celles d’hier, ni ne préfigurent celles de demain. Il nous faudra pouvoir continuer à proposer à nos décideurs politiques une palette de moyens pouvant agir dans l’ensemble du spectre, de la sécurité à la défense, de la basse à la haute intensité. Je rappelle qu’une marine se construit sur le temps long : les bâtiments lancés aujourd’hui quitteront le service en 2045 !

C’est bien sur ce temps long que sont prises les décisions aujourd’hui. La marine nationale a été pensée au regard des ambitions stratégiques de la France à l’horizon 2030. A cette échéance, notre pays disposera d’une marine hauturière moderne et crédible, qui aura renouvelé la plupart de ses capacités pour faire face aux défis à venir.

 

La coopération opérationnelle entre marines se renforce-t-elle ?

 

La coopération opérationnelle entre marines a toujours existé. Cela s’explique par l’espace de liberté que constituent les espaces maritimes et qui rend possible cette coopération, par la communauté d’intérêt qui lie les pays ayant un accès à la mer, mais également par le besoin de mutualiser nos efforts pour rendre nos actions plus efficaces. Cette coopération participe essentiellement à la fonction stratégique « prévention » du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

La marine nationale entretient des coopérations, historiques ou non, avec de très nombreuses marines sur l’ensemble du globe. Dans certains cas, ces coopérations ont atteint un degré très avancé. C’est le cas par exemple avec les marines américaine et britannique. Dans le cas de la marine américaine, nous sommes dans une logique de recherche d’interopérabilité. Notre coopération avec la marine britannique s’opère davantage dans un esprit de mutualisation. Un autre exemple : la marine entretient une permanence dans le golfe de Guinée, à travers la mission CORYMBE. Initialement, cette mission avait pour seul objectif de positionner dans la zone un moyen en mesure d’intervenir en cas de crise. Un volet « prévention » est venu s’ajouter à ce premier objectif : pendant leur déploiement, les bâtiments en mission CORYMBE réalisent maintenant des actions de coopération avec les pays côtiers. Le but de ces actions est, à travers les échanges que nous entretenons avec eux, d’appuyer ces pays dans leurs efforts pour renforcer la sécurité maritime dans la zone.

 

Quelles sont aujourd’hui les priorités de la marine dans le domaine opérationnel ?

 

La marine agit en permanence, en haute mer, sur l’ensemble du globe. J’ai pour habitude de présenter les missions de la marine autour de trois volets.

Les opérations permanentes, pour commencer. Au premier rang de celles-ci se trouve la dissuasion nucléaire, avec la permanence à la mer d’au moins un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), et ce, depuis plus de quarante ans. La mise en œuvre de la dissuasion fait également appel aux moyens conventionnels de la marine (frégates de lutte anti-sous-marine, avions de patrouille maritime, hélicoptères, sous-marins nucléaires d’attaque, chasseurs de mines) pour assurer sa protection. Parmi les opérations permanentes figurent également les déploiements permanents dans nos zones d’intérêt : Méditerranée orientale, golfe de Guinée, golfe arabo-persique, océan Indien, Atlantique nord. Ces déploiements sont essentiels pour la fonction « connaissance-anticipation » du Livre blanc. J’englobe enfin dans les missions permanentes toutes les missions de surveillance de nos propres zones de souveraineté.

Le deuxième volet est constitué des opérations extérieures, les OPEX. Aux rangs de celles-ci, l’opération Barkhane, au Mali, à laquelle participe un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et des commandos marine. L’Atlantique 2, ainsi que la frégate « Jean Bart » sont également engagés dans l’opération Chammal, en Irak. Cet été, les frégates « Montcalm » et « Courbet » ont assuré l’évacuation de quarante de nos ressortissants et de sept britanniques de Tripoli, en Libye, où la situation sécuritaire se dégradait. Je pourrais également citer l’opération BALISTE, qui a vu l’évacuation de 13 000 personnes du Liban à l’été 2006, ATALANTA, l’opération de lutte contre la piraterie qui se poursuit en océan Indien, ou encore HARMATTAN, en Libye.

Le troisième volet de ces opérations est la contribution de la marine à l’action de l’Etat en mer, à travers des missions de protection et de sauvegarde. A titre d’exemple, en 2013, 2000 engins explosifs, pour la plupart datant des deux guerres mondiales, ont été neutralisés en zone côtière, 200 vies ont été sauvées par la marine en mer, 400 procès-verbaux ont été dressés à l’encontre de navires pêchant sans autorisation, plus de 20 tonnes de drogue ont été saisies en mer.

Ma priorité est donc de faire en sorte que la marine puisse poursuivre ses missions, avec tout ce que cela implique en matière de disponibilité technique des moyens, de préparation opérationnelle des équipages, de maintien des compétences, et d’acquisitions nouvelles. La marine est organisée pour atteindre cet objectif et met tout en œuvre pour cette finalité opérationnelle.

 

Quels enseignements tirez-vous des dernières opérations où la marine a été engagée : La Libye et  l'Irak notamment, mais aussi l'action de l'Etat en mer ?

 

Le premier enseignement que je tire de ces opérations est celui de la très grande réactivité de notre marine. Dans le cas de l’évacuation de ressortissants qui s’est déroulée cet été depuis Tripoli, le préavis pour mettre sur pied l’opération n’a été que de quelques heures, en prenant notamment en compte l’intégration de commandos marine, ainsi que d’un drone américain. Les déploiements permanents sont de nature à renforcer cette réactivité, notamment lorsqu’il s’agit d’intervenir dans une zone éloignée de nos côtes.

Deuxièmement, les opérations récentes démontrent une fois encore l’importance de la coopération internationale. La marine a développé des relations privilégiées avec un certaines autres marines. Le degré de confiance et d’interopérabilité atteints par exemple avec les marines américaine ou britannique nous permettent de mener de concert des opérations complexes, avec un préavis très faible.

Enfin, l’appréciation autonome de situation est un pré requis indispensable à la conduite des opérations. Cette autonomie requiert de pouvoir assurer dans la durée la présence de moyens de recueil de renseignement sur les événements se déroulant sur terre et en mer. Les moyens de la marine participent à cette collecte à travers leurs missions, et notamment leurs missions permanentes. Ils s’appuient pour cela sur leur capacité à se positionner au plus près des zones de crise, et sur leur endurance.

 

Le niveau de disponibilité de la flotte et les moyens consacrés à l’entrainement sont-ils satisfaisants ?

 

La loi de programmation militaire (LPM) est le meilleur compromis possible entre les ambitions nationales en matière de défense et de sécurité, et le nécessaire effort de redressement des comptes publics. Cette loi, qui fait suite au Livre blanc publié en 2013, porte sur la période 2014-2019, et fixe la feuille de route pour le ministère. Elle prévoit un étalement des crédits d’entretien programmé du matériel en 2014 et 2015, avant d’amorcer une remontée à partir de l’année 2016. En termes d’activité, cela se traduit par un espacement dans le temps des périodes d’arrêt technique programmées et par un taux d’activité inférieur à la norme (qui est la norme OTAN), avant de retrouver un taux conforme à la norme en 2016.

Il nous faut ainsi faire des choix en conduite. A titre d’exemple, la participation de la marine à l’opération ATALANTA est actuellement suspendue, afin de pouvoir se consacrer à d’autres théâtres. En matière de préparation opérationnelle, l’entretien du socle des savoir-faire des équipages est maintenu a minima. L’entraînement de niveau supérieur fait pour sa part l’objet de toute ma vigilance : le respect de la trajectoire de la LPM sera la garantie que ces savoir-faire sont bien préservés.

 

Pouvez-vous rappeler la déflation d’effectifs que vous avez opéré ces dernières années et combien de postes il reste à supprimer ? Comment cette contraction de personnel s’est-elle déroulée ?

 

Pour la marine, une déflation de 1 300 postes est prévue sur la période de la LPM, à laquelle s’ajoutent 500 déflations issues de la LPM précédente. Au total, ce sont donc 1 800 postes qui doivent disparaître entre 2014 et 2019. La marine a depuis longtemps opéré sa mutation territoriale, en concentrant 75% des marins sur deux emprises principales, que sont Brest et Toulon, et en optimisant ses organisations. Les marges sont donc extrêmement étroites. Le risque que court la marine est notamment de perdre certaines compétences critiques : elle est en effet une armée à haute technicité, avec des micro-populations de spécialistes dans certains domaines (ingénieurs nucléaires, officiers d’appontage, …). Je serai extrêmement vigilant à éviter toute perte irrémédiable de compétences.

 

Comment se déroulent les programmes FREMM et Barracuda ? L’étalement peut-il poser certains problèmes ? Le remplacement des trois dernières FREMM par des FTI est-il envisageable ?

 

La marine se modernise. Elle fait évoluer son format, en application du Livre blanc et de la LPM. Elle se dote aujourd’hui de moyens qui lui permettront demain d’agir en permanence, sur l’ensemble du globe et dans l’ensemble du spectre, de la sécurité à la défense, de la basse à la haute intensité.

Le programme FREMM se poursuit. La première d’entre elles, l’« Aquitaine » a été réceptionnée par la marine. Elle embarquera prochainement le missile de croisière naval (MdCN). Cet outil offrira au chef des armées une capacité stratégique nouvelle dans la palette des options militaires à sa disposition. Dans le domaine de la lutte anti-sous-marine, le tandem FREMM-hélicoptère Caïman montre déjà des performances prometteuses. Bâtiment à l’automatisation poussée, la FREMM embarque un équipage au format réduit. Cela suppose de faire évoluer les méthodes de travail, les organisations, le soutien, l’entretien. Onze FREMM ont été commandées, dont neuf en version « lutte anti-sous-marine » (FREMM ASM) et deux en version « défense aérienne » (FREDA). 6 de ces frégates seront livrées d’ici 2019.

Pour ce qui est des sous-marins Barracuda, la première livraison interviendra en 2017. Ce sous-marin offrira des capacités étendues par rapport à la génération précédente, avec l’emport du MdCN et la capacité à conduire des opérations spéciales. Sa très grande discrétion fera de lui un adversaire tout à fait redoutable.

FREMM et Barracuda viennent remplacer des unités vieillissantes. Le sous-marin « Rubis » aura plus de trente-cinq ans au moment de son désarmement. Les frégates anti-sous-marines de la génération « Georges Leygues » auront également eu une durée de vie supérieure à ce qui était prévue au moment de leur conception. L’étalement de ces programmes contraint à les faire durer encore un peu. La cohabitation entre unités de nouvelle et d’ancienne génération se répercute sur l’entretien des compétences des équipages. Cependant, ce type de cohabitation entre deux générations de bâtiments n’est pas une nouveauté pour la marine.

 

Où en est le programme BSAH ?

 

Le programme BSAH (bâtiments de soutien et d’assistance hauturier) vise à remplacer la flotte actuelle de navires spécialisés, qui regroupait 11 unités de type différents jusqu’en 2009 (bâtiments de soutien de région, remorqueurs de haute mer, remorqueurs ravitailleurs, bâtiments de soutien d’assistance et de dépollution). Il comprendra quatre bâtiments militaires, propriété de la marine nationale, dont le rôle sera notamment d’assurer le soutien des forces, et quatre bâtiments affrétés, davantage dédiés à des opérations de sauvegarde maritime sur les deux façades métropolitaines. La phase d’acquisition des quatre unités militaires a été relancée. La signature du contrat devrait intervenir d’ici la fin de l’année. La livraison des deux premiers exemplaires est attendue en 2017.

 

Le renouvellement des moyens Outre-mer, avec les deux PLG et les trois B2M, sera-t-il suffisant ? De manière générale, quelle est la situation pour les patrouilleurs. Les derniers P400 sont sur la fin, l’Albatros et l’Arago devront-ils bientôt être désarmés ? Qu’envisagez-vous pour les avisos ? Jusqu’à quand et comment les maintenir ?

 

Avec une superficie de 11 millions de km², dont 9 outre-mer, la France est dépositaire de la deuxième zone économique exclusive (ZEE) au monde. Cela lui permet d’en exploiter les ressources, mais lui donne surtout des devoirs en matière de préservation et de protection de ces ressources, qui sont convoitées. Parmi ses missions, la marine assure la surveillance et l’intervention dans ces zones de souveraineté, ainsi que la protection de nos approches maritimes.

Des programmes de renouvellement sont engagés ou le seront prochainement pour renouveler certaines de ces capacités vieillissantes. Trois B2M (bâtiments multi missions) ont été commandés pour assurer les missions de soutien logistique dévolue jusque-là aux bâtiments de transport léger (BATRAL). Ces unités auront également une capacité de surveillance et de protection de nos intérêts dans la ZEE française. Elles seront livrées entre 2015 et 2017. Pour remplacer les P400 qui opèrent en Guyane, deux patrouilleurs légers guyanais (PLG) seront livrés à l’échéance 2016-2017. Ces bâtiments à faible tirant d’eau seront tout à fait adaptés aux opérations de protection que la marine conduit dans la bande littorale de ce département d’outre-mer, et notamment à la police des pêches. Le programme BATSIMAR (bâtiment de surveillance et d’intervention maritime), au nombre de 15 unités, stationnées en métropole et outre-mer, viendra prendre la relève des autres types de patrouilleur à l’horizon 2020-2025. Entretemps, la marine devra faire en sorte de prolonger la flotte de patrouilleurs existants.

 

Concernant l’aéronautique navale. Combien, finalement, espérez-vous recevoir de Rafale ? Les problèmes de jeunesse rencontrés avec le Caïman sont-ils solutionnés ? Est-ce que le remplacement des Alouette par de nouveaux Panther serait, à votre sens, une bonne idée ?

 

L’aéronautique navale est elle aussi en phase de transition.

La chasse embarquée passe progressivement au parc « tout Rafale », et à la version multi-rôle (standard F3). Super Etendards modernisés et Rafale cohabiteront encore pendant quelques mois. A terme, le parc de Rafale sera d’un peu plus de quarante unités.

La patrouille maritime verra ses Atlantique 2 rénovés prochainement pour accroître leurs performances de détection et de traitement. Du fait des capacités qu’il offre, cet avion est fortement sollicité, pour des opérations maritimes mais aussi terrestres (Mali, Irak).

Pour ce qui est des hélicoptères embarqué, la transition vers le Caïman marine se poursuit. Un premier détachement a été mis en place sur FREMM en version sonar. Les performances du tandem FREMM-Caïman sont très prometteuses. Les Panther sont en cours de modernisation. Enfin, le remplacement des Alouette 3, qui seront prolongées quelques années encore, doit être envisagé. Le programme hélicoptères interarmées légers (HIL) ne devrait pas intervenir avant 2030. Des solutions sont actuellement à l’étude pour conserver une capacité embarquée jusqu’à cette échéance.

 

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