Après une période difficile sur le prototype, le programme des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque français en arrive enfin à la phase de production industrielle en série. Premier de cette classe appelée à succéder aux actuels Rubis de la Marine nationale, le Suffren, sur lequel l’ensemble des équipements sont maintenant intégrés, doit sortir dans les mois qui viennent du grand hall d’assemblage de Naval Group (ex-DCNS) à Cherbourg. Il sera alors transféré vers le dispositif de mise à l’eau du chantier puis, une fois à flot (en 2018) fera l’objet de différents tests à quai tout en voyant son réacteur nucléaire mis en fonction. A l’issue, le Suffren débutera ses essais en mer. Il devrait être livré en 2019 à la Marine nationale, qui prévoit son admission au service actif à partir de 2020. En attendant, les premiers tests sur différentes installations du bâtiment vont débuter dans les semaines qui viennent, avant la sortie du hall de construction cherbourgeois.
Assemblage des premiers tronçons du Duguay-Trouin
Le Suffren n'est d'ailleurs plus seul dans l'immense nef Laubeuf. Celle-ci abrite désormais deux coques de sous-marins puisqu’en plus du Barracuda n°1, les premières sections du second SNA de la série, le futur Duguay-Trouin, ont été assemblées. L’intégration des équipements est maintenant en cours dans les tronçons déjà assemblés de la coque, qui grandit à côté de celle maintenant achevée du Suffren. L’appareil propulsif du Duguay-Trouin devrait être livré d’ici l’an prochain par le site Naval Group de Nantes-Indret, qui réalise aussi la chaufferie et sur lequel il y aura en 2018 trois modules propulsifs de Barracuda à différents stades d’achèvement. Alors que le