136 mètres de long pour 19 de large, un déplacement de 9800 tonnes, une classe glace Ice 1 A F et une capacité d’emport de deux hélicoptères NH90. Les trois futurs patrouilleurs des garde-côtes norvégiens vont être bien plus imposants que ceux qu’ils vont remplacer : les Nordkapp, Andenes, Senja, entrés en service au début des années 1980, ne mesurent que 105 mètres.
La construction de leurs successeurs , confirmée en début d’année par Erna Solberg, premier ministre du royaume, doit intervenir à partir de l’année prochaine. Trois chantiers norvégiens sont entrés dans la dernière phase de pré-sélection : il s’agit de Vard, Kleven et Westcon.

(© FORSVARMATERIELL)
Depuis quelques semaines, la polémique enfle en Norvège autour de la construction de ces bâtiments qui doivent entrer en service en 2022. L’opposition ainsi que des représentants de l’industrie et du principal syndicat du pays reprochent en effet à la marine d’avoir conservé les spécifications initiales du navire. Celles-ci avaient été déterminées en 2013 suite à un appel d’offres remporté par le cabinet d’architecture navale LMG Marin de Bergen. Elles prévoient notamment une propulsion diesel-électrique pour les futures unités. Ce qui, pour les contradicteurs, n’est plus acceptable compte-tenu de l’évolution de la technologie de la propulsion au GNL qu’ils estiment bien plus adaptée aux environnements sensibles, notamment en Arctique, dans lesquels les futures unités vont patrouiller.