Aller au contenu principal

Basées à Brest, les frégates anti-sous-marines Primauguet et Latouche-Tréville évoluent actuellement au nord de la Scandinavie. Les deux bâtiments de la Marine nationale participent à l’équivalent norvégien du cours des commandants de sous-marins. Comme d’autres pays, notamment au sein de l’OTAN, la Norvège invite pour ce type de manœuvres des marines alliées afin de mutualiser les moyens et, au passage, renforcer l’interopérabilité et la coopération. Et c’est aussi l’occasion, alors que les relations avec la Russie sont tendues, d’affirmer une forte présence navale dans le secteur afin de bien marquer le territoire européen.

 

69892 primauguet
© MICHEL FLOCH

Le Primauguet (© MICHEL FLOCH)

 

Comme au bon vieux temps de la guerre froide, l’heure semble en effet au retour des démonstrations de forces, du jeu du chat et de la souris et même des provocations. Alors que des incursions de sous-marins ont été constatées dans les eaux des pays scandinaves, l’aviation russe a, fin janvier, pénétré dans l’espace aérien norvégien avec des bombardiers stratégiques escortés de chasseurs et soutenus par des ravitailleurs. Des appareils qui ont ensuite poursuivi en direction de la Manche pour se rapprocher des côtes britanniques et françaises. « Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus et qu'il était souhaitable qu'ils se retirent, c'est ce qu'ils ont fait », a indiqué hier, sur Europe 1, le ministre français de la Défense. 

 

Aller plus loin

Rubriques
Défense
Dossiers
Marine nationale