Entré aux bassins Vauban de Toulon le 8 février, le porte-avions français, désormais en cale sèche, est devenu un vaste chantier. Des centaines de marins et de collaborateurs de DCNS comme de ses sous-traitants s’activent à bord dans le cadre du second arrêt technique, doublé de la refonte à mi-vie du bâtiment. L’occasion d’une première visite de ce chantier majeur, qui vise notamment à moderniser Charles de Gaulle, admis au service actif en 2001. C’est le cas par exemple de son système de combat et de son Central Opération, qui est refait du sol au plafond.

Le Central Opération en travaux (© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

(© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

Le pont d'envol avec la piste oblique et une catapulte (© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)


(© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)
D’un coût de 1.3 milliard d’euros, le second arrêt technique majeur (ATM 2) du porte-avions est placé sous la maîtrise d’œuvre de DCNS et la maîtrise d’ouvrage conjointe de la Direction Générale de l’Armement (DGA) et du Service de Soutien de la Flotte (SSF). Il va durer 18 mois, dont un an de cale sèche. En tout, 200.000 lignes de travaux sont prévues, soit plus double de ce qui avait été effectué lors du premier ATM du Charles de Gaulle, en 2007/2008. Quelques 1100 membres d’équipage vont participer à cet arrêt technique, ainsi qu’un millier de collaborateurs de DCNS et de ses sous-traitants (160 entreprises). Pour les industriels, ce programme représente 2.5 millions d’heures de travail.
- Voir notre article détaillé sur la réfonte du Charles de Gaulle

(© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)