La Royal Navy a annoncé le 10 mars la fin de l’ultime déploiement d’un hélicoptère Lynx sur l’un de ses bâtiments, en l’occurrence la frégate HMS Portland, à bord de laquelle l’appareil a œuvré pendant 9 mois, du Moyen-Orient à l’Atlantique sud.
C’est le 31 mars que les derniers Lynx de l’aéronavale britannique seront officiellement retirés du service, 41 ans après leur arrivée au sein de la Royal Navy. Ils sont remplacés par les nouveaux AW-109 Wildcat, dont 28 exemplaires ont été commandés, les premiers étant opérationnels depuis 2014.
Fruit d’une coopération franco-britannique entre Westland et Aérospatiale, le Lynx a réalisé son premier vol en 1971 et fut produit à plus de 400 exemplaires. Dans sa version navale, cet appareil d’une masse maximale de 5.3 tonnes a été conçu pour mettre en oeuvre un sonar trempé, deux torpilles et jusqu’à quatre missiles antinavire Sea Skua. Vendu à de nombreux pays, l’hélicoptère a bénéficié depuis quatre décennies de nombreuses évolutions, allant jusqu’à une reconstruction quasi-complète avec le Wildcat.
L’aéronautique navale française, qui disposait encore fin 2016 de 18 Lynx, les remplacera par des Caïman Marine, dont les derniers des 27 exemplaires sont prévus pour être livrés en 2021.