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Leader européen de la construction navale, avec un carnet de commandes de 37 milliards d’euros pour 111 navires civils et militaires à livrer d’ici 2029, Fincantieri discute avec son compatriote italien Leonardo d’une éventuelle reprise de sa filiale OTO-Melara, spécialisée dans le développement et la production de pièces d’artillerie. Une telle acquisition permettrait à Fincantieri de poursuivre son développement non seulement en tant que plateformiste mais également d’équipementier pour les marines militaires. Un secteur sur lequel le groupe de Trieste accroît sensiblement ses parts de marché depuis plusieurs années, son dernier succès en date étant la vente de huit frégates, dont six FREMM, à l’Indonésie.

Fondé en 1905 à La Spezia sous le nom de Vikers Terni, OTO-Melara est l’un des plus grands fabricants de canons au monde, l’artillerie navale étant l’une de ses spécialités historiques. Il a notamment équipé des dizaines de marines avec ses pièces de 76 mm et 127 mm, et dispose également de toute une gamme d’affûts téléopérés de 12.7 à 40 mm. Réalisant un chiffre d’affaires estimé à environ 500 millions d’euros par les experts, l’entreprise, qui travaille aussi pour les secteurs terrestres et aériens de la défense, a été intégré en 2015 au groupe Finmeccanica, devenu deux ans plus tard Leonardo.

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