Une imposante force aéronavale, comprenant 25 bâtiments de combat internationale s’est assemblée à Toulon dans le cadre de Noble Mariner. Cet exercice, qui durera jusqu’au 7 octobre, s’inscrit dans le cycle de préparation de la force de réaction rapide de l’OTAN (Nato Response Force - NRF). Il permettra de certifier la capacité de la France à exercer le commandement de la composante maritime de la NRF, ce qu’elle fera durant un an à compter du 1er janvier 2013. A cet effet, un état-major de force de 150 personnes, avec à sa tête le vice-amiral Philippe Coindreau, commandant la Force aéromaritime de réaction rapide française (FRMARFOR), embarque sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre, qui conduira les opérations de la flotte. Celle-ci, désignée comme la Task Force 445, regroupe 25 bâtiments issus de 10 pays, 7 hélicoptères et 3 avions de patrouille maritime. Pour les besoins de l’exercice, s’ajouteront à cette armada d’importants moyens aériens de l’aéronautique navale et de l’armée de l’Air françaises : 11 Super Etendard Modernisé, 8 Rafale et 2 Hawkeye du porte-avions Charles de Gaulle ; 4 Mirage 2000 des baes aériennes d’Istres et d’Orange ; ainsi qu’un Awacs de la base aérienne d’Avord.

L'amiral Coindreau, au centre, et l'amiral allemand Khäler (© M&M - JL VENNE)
Le BPC Tonnerre (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)
Organisée comme une force expéditionnaire, la TF 445 évoluera selon un scénario de crise, au cœur d’un environnement soumis à de multiples menaces, qui simulera le soutien militaire de la NRF à un de ses membres, confronté à un pays voisin hostile. Noble Mariner va, ainsi, permettre d’entraîner l’ensemble des unités et l’état-major dans tous les domaines de lutte. « Cette manœuvre de haut niveau, qui met en œuvre de façon réaliste les structures de commandement, de contrôle et de communication des unités militaires de l’Otan, permet aux nations membres et partenaires de développer leur interopérabilité et leur coopération opérationnelles », précise la Marine nationale.
Concernant la composition de la flotte, en dehors du BPC, la marine française mobilise, pour cet exercice, le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude, les frégates Jean Bart, Montcalm et Aconit, l’aviso Commandant Bouan, les chasseurs de mines Eridan, Pégase, Lyre et Orion, les bâtiments bases de plongeurs démineurs Pluton et Achéron, ainsi que les bâtiments de ravitaillement Marne et Var.
S’y ajoutent les sous-marins Scire (Italie) et Arpao (Portugal), les frégates Bayern (Allemagne), Gediz (Turquie) et Maerstrale (Italie), les bâtiments de projection danois Absalon et Esbern Snare, ainsi que les chasseurs de mines Viareggio (Italie), Ayvalik (Turquie), Blyth (Royaume-Uni), Tambre (Espagne) et Gromitz (Allemagne).

Le Bayern (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Bayern (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Bayern (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Gediz (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Gediz (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Gediz (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Maestrale (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Maestrale (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Maestrale (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

Le Maestrale (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

L'Absalon (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

L'Absalon (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

L'Esbern Snare (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)

L'Esbern Snare devant le Dixmude (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)
L'Arpao (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)
Le Scire (© MER ET MARINE - JEANT-LOUIS VENNE)