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Basée à Bruxelles, Belgium Naval & Robotics, co-entreprise formée par Naval Group et ECA dans le cadre de la compétition pour le renouvellement des moyens de guerre des mines belges et néerlandais, a annoncé hier avoir noué une alliance avec Flanders Ship Repair. Cette PME belge, qui emploie une vingtaine de personnes, dispose d’un atelier de 1800 m² dans le port de Zeebrugge, où elle travaille sur des opérations de réparation navale et de maintenance industrielle.

Dans le cadre de l’offre proposée aux marines belges et néerlandaises pour le renouvellement de leurs moyens de guerre des mines, Flanders Ship Repair réaliserait selon Belgium Naval & Robotics des pièces et sous-ensembles mécaniques destinés aux futurs navires, qui seraient réalisés entre Lorient et Concarneau, puis leur entretien après livraison.

Pour mémoire, ce programme, piloté par la Belgique, porte sur l’acquisition de 12 bateaux-mères et des systèmes de drones associés en vue de remplacer les chasseurs de mines tripartites belges et néerlandais.

Trois offres ont apparemment été remises début octobre. En dehors de Belgium Naval & Robotics, sont en compétition le groupe néerlandais Damen mais aussi une autre proposition française. Celle-ci est portée par le consortium Sea Naval Solutions, implanté en Belgique et qui regroupe les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, Socarenam ainsi que le grand chantier belge Engine Dock Repair (EDR) d’Anvers. Ce dernier assurerait en cas de victoire l’armement des coques produites par Socarenam puis l’entretien des navires. Pour le système de drones, Sea Naval Solutions s’appuie sur Thales, en charge actuellement du programme franco-britannique MMCM.

 

 

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