Le pont d’envol du porte-avions français Charles de Gaulle a de nouveau accueilli, le 16 janvier, un hélicoptère Alouette III. Une vieille connaissance pour le bâtiment, à bord duquel la vénérable machine a évolué pendant 20 ans, remplissant notamment la fonction de « Pedro » pour la sûreté des opérations aériennes et aller repêcher des pilotes en cas de crash. Une fonction assurée pendant longtemps en tandem avec des hélicoptères Dauphin, le Charles de Gaulle n’embarquant plus d’Alouette III depuis 2020 (suite à l’intégration au sein du groupe aérien embarqué d’un NH90 Caïman en plus de deux Dauphin).
Mais le 16 janvier, ce n'était pas d’un appareil français, la Marine nationale ayant retiré du service ses derniers hélicoptères de ce type en décembre 2022. Il s’agissait d’un Chetak, la version indienne de l’Alouette III réalisée sous licence par Hindustan Aeronautics. Quelques 300 hélicoptères en sortirent entre 1962 et 1992. Une vingtaine est encore opérationnelle dans la marine indienne, où l’Alouette III a d’abord, comme à ses débuts en France (avant l’arrivée des Lynx en 1978), été employée pour la lutte anti-sous-marine (capacité d’emport d’une torpille légère) puis surtout pour des missions de liaison.
La présence d’une Alouette III indienne sur le Charles de Gaulle est intervenue dans le cadre de l’exercice