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C’est normalement le 26 février que la onzième mission annuelle Jeanne d’Arc doit débuter. Cette année, elle sera assurée par le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, escorté par la frégate Guépratte. Les deux bâtiments, dont le retour à Toulon est prévu le 30 juillet, évolueront en Méditerranée, puis la mer Rouge et dans la zone indopacifique.

 

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© MER ET MARINE- FRANCIS JACQUOT

La frégate Guepratte (© FRANCIS JACQUOT)

 

Ce groupe amphibie embarquera comme tous les ans de nombreux officiers élèves français et étrangers qui vivront à bord leur premier déploiement de longue durée. Un déploiement qui au-delà de sa fonction d’école embarquée dans un cadre interarmées et international, est aussi une mission opérationnelle. Le groupe Jeanne d’Arc participera par exemple à des missions de surveillance et de sécurisation en océan Indien, où il intègrera la TF 150, task force internationale chargée de lutte contre le terrorisme et les trafics illicites dans la région. Il pourra aussi, comme ce fut le cas à plusieurs reprises depuis 2010 (notamment au Mozambique en 2019), être engagé en cas de besoin dans des opérations humanitaires suite à une catastrophe naturelle. De nombreux exercices sont également programmés avec notamment les forces indiennes, japonaises et australiennes. Le Mistral et le Guépratte participeront ainsi aux exercices Varuna ou encore Croix du sud, ce dernier, dédié aux opérations humanitaires, devant constituer le point d’orgue de la mission dans la zone indopacifique.

Comme toujours, le PHA partira avec sa batellerie (engins de débarquement EDAR et CTM), un groupe tactique embarqué constitué d’unités de l’armée de Terre, ainsi qu’un groupe aérien composé d’un hélicoptère Alouette III de l’aéronautique navale, deux hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et normalement un NH90 italien.

 

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