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La Direction Générale de l’Armement notifiera avec un peu de retard par rapport au calendrier initial la commande du quatrième sous-marin nucléaire d’attaque du type Barracuda. C’est ce qu’a indiqué jeudi dernier le ministre de la Défense aux syndicats de DCNS, chargé de mener à bien ce programme majeur de la Marine nationale. Jean-Yves Le Drian a évoqué un « léger report », tout en assurant que celui-ci n’aurait « pas d’impact sur l’organisation industrielle ».

Non inscrit dans le projet de loi de finances 2013, année de transition liée à la rédaction d’un nouveau Livre Blanc qui se traduira par une nouvelle loi de programmation militaire, le quatrième Barracuda sera probablement notifié en 2014, en vue d’une livraison vers 2023. En attendant, la construction de ses trois aînés se poursuit sur le site DCNS de Cherbourg. Bien avancée, la tête de série, le Suffren, doit débuter ses essais en mer en 2016, alors que l’assemblage de la coque de son premier sistership, le Duguay-Trouin, doit être achevé l’an prochain. Quant au troisième sous-marin de ce type, le Tourville, sa commande a été signée en 2011 et sa construction a débuté en juin de cette même année.

 

Tronçons de SNA du type Barracuda à Cherbourg (© : MARINE NATIONALE)

 

En tout, six Barracuda doivent être construits d’ici 2028 afin de remplacer, nombre pour nombre, les SNA du type Rubis, mis en service entre 1983 et 1993. Longs de 99.5 mètres pour un déplacement de 5300 tonnes en plongée, les nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque français mettront en œuvre 20 torpilles lourdes F21, missiles antinavire Exocet SM39 et missiles de croisière naval MdCN (Scalp Naval).

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