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En raison de problèmes technique, la frégate multi-missions commandée à la France par le Maroc voit ses premiers essais en mer retardés. Mis à flot le 14 septembre 2011, le futur Mohammed VI, qui devait appareiller de Lorient en septembre/octobre de cette année, ne gagnera pas le large avant plusieurs mois, apparemment à cause de soucis avec sa propulsion. Les équipes de DCNS sont sur le pont pour résoudre au plus vite les problèmes sur les équipements concernés. Pour l’heure, le calendrier général n’est semble-t-il pas modifié, l’industriel se réorganisant afin de ne pas repousser la livraison de la frégate, prévue au deuxième semestre 2013. Par ailleurs, ces aléas, spécifiques à ce bâtiment, n’impactent pas le reste du programme FREMM. Ainsi, l’Aquitaine, tête de série des frégates françaises de ce type, poursuit normalement ses essais en mer en vue d’une livraison à la Marine nationale dans les prochaines semaines. Interrogé par la rédaction de Mer et Marine sur les aléas techniques rencontrés par la frégate marocaine, DCNS n’a pas voulu s’exprimer.

 

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© DCNS

La FREMM Aquitaine (© DCNS)

 

Une frégate à la pointe de la technologie

 

Il n’est cependant pas inutile de rappeler que, sur des programmes aussi complexes, les aléas techniques et difficultés de mise au point sont relativement courants, malgré les précautions prises par les constructeurs et leurs sous-traitants.  Certes, DCNS se serait bien passé des difficultés rencontrées sur le Mohammed VI, puisque s’ils n’ont rien de dramatiques, ce genre d’évènement est toujours délicat en termes d’image et peut être exploité par la concurrence. Mais la livraison prochaine de l’Aquitaine devrait permettre au groupe français de communiquer sur l’essentiel : FREMM est un superbe outil, à la pointe de la technologie navale, tant par la qualité de ses équipements (système de combat SETIS, radar Herakles, sonar Captas 4, guerre électronique…) que de son armement (missiles Aster, Exocet MM40 Block3, missiles de croisière naval pour la version française, torpilles MU90…). Le tout avec un degré d’automatisation très poussé puisqu’il ne faudra que 108 marins (détachement aérien compris) pour mettre en œuvre ce petit bijou de technologie.

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