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La société autrichienne Schiebel a annoncé la notification d’une commande de la Royal Australian Navy pour son drone aérien embarqué Camcopter S-100. C’est la dernière version de l’engin que la marine australienne a décidé d’acquérir afin de renforcer les capacités de surveillance et d’investigation de certains de ses bâtiments. Un contrat de soutien logistique de trois ans a par ailleurs été conclu. Le nombre de systèmes concernés et le calendrier de livraison à la RAN n’ont pas été précisés.

Pour mémoire, le drone de Schiebel, également proposé pour des applications terrestres, a été testé et mis en œuvre sur 30 différents navires ces dernières années. La marine française a notamment acquis un Camcopter S-100 pour expérimenter l’emploi de ce type d’engin sur ses patrouilleurs et bientôt ses bâtiments de projection et de commandement. Le drone, également commandé par d’autres marines, comme celle du Mozambique pour ses patrouilleurs du type Ocean Eagle 43 construits par CMN, a été testé par de nombreuses forces navales, ou encore les garde-côtes canadiens depuis un brise-glace en Arctique. On a aussi vu le Camcopter S-100 à l’œuvre depuis le Phoenix, navire de sauvetage affrété par l’ONG MOAS pour secourir les migrants en Méditerranée.

Long de 3.1 mètres, ce drone à voilure tournante (le diamètre du rotor est de 3.4 mètres) présente une masse maximale de 200 kilos, avec une charge utile de 50 kilos. Capable d’atteindre la vitesse de 130 nœuds et de voler pendant 6 heures avec une CU de 34 kilos et jusqu’à 10 heures avec des réservoirs supplémentaires, il peut mettre en œuvre un système électro-optique, un radar, ou encore des moyens de guerre électronique. Pour un emploi depuis un navire, il est aussi possible de l’équiper d’un harpon afin de le maintenir sur une grille d’appontage.

 

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