La Royal Australian Navy a réceptionné le 15 juin le Hobart, premier de ses trois nouveaux destroyers lance-missiles. Evolution du design F100 du groupe espagnol Navantia, le bâtiment, réalisé en transfert de technologie par le chantier ASC d’Adelaide, va rejoindre Sydney, où il sera basé, sa mise en service au sein de la flotte australienne devant intervenir d’ici la fin de l’année.
Ses sisterships, les Brisbane et Sydney, sont en construction en vue d’une livraison d’ici 2019. Le premier a été mis à l’eau en décembre dernier.

Le HMAS Hobart (RAN)
Longs de 146.7 mètres et affichant un déplacement de 7000 tonnes en charge, ces bâtiments, conçus notamment pour la défense aérienne, sont équipés du système américain Aegis avec radar à faces planes SPY-1D, ainsi que 48 cellules de lancement vertical pour missiles surface-air SM-2 MR et ESSM. Le reste de l’armement comprend deux rampes quadruples pour 8 missiles antinavire Harpoon, une tourelle de 127mm, un système multitubes Phalanx, deux canons de 25mm et deux tubes pour torpilles MU90. On notera que la veille infrarouge est basée sur le Vampir NG, un système 360 ° fourni par Safran Electronics & Defense, les destroyers étant équipés chacun de deux systèmes installés dans les hauts de la mâture.
Pouvant mettre en œuvre un hélicoptère Seahawk et deux embarcations semi-rigides, les nouveaux destroyers australiens seront armés par environ 180 marins. Equipés de deux turbines à gaz LM2500 (General Electric) et deux moteurs diesels Caterpillar, pour une puissance propulsive totale de 34.8 MW, ils peuvent dépasser la vitesse de 28 nœuds, l’autonomie étant de 5000 milles à 18 nœuds.