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Son intégration au sein du groupe aéronaval français, qui s’apprête à être déployé contre Daech, était déjà prévue. Mais avec les attentats meurtriers intervenus vendredi dernier à Paris, sa présence aux côtés du Charles de Gaulle revêt une consonance particulière.  Alors que les assaillants se sont servis de la Belgique comme base arrière pour préparer l’attaque de la capitale française, la frégate Léopold I a rejoint la base navale de Toulon. Le bâtiment de la marine belge va faire partie de l’escorte du porte-avions français, qui doit appareiller jeudi pour aller frapper les positions de Daech en Syrie.

Bâtiment polyvalent, doté de moyens de lutte anti-sous-marine, antinavire et antiaérienne, le Léopold I est l’une des deux ex-frégates néerlandaises du type Karel Doorman reprises par la Belgique, au sein de laquelle elles sont opérationnelles depuis 2007 et 2008. Avec son sistership le Louise Marie, ces unités de 124 mètres de long pour 3300 tonnes de déplacement mettent en œuvre 8 missiles antinavire Hapoon, un système surface-air Sea Sparrow (16 cellules de lancement vertical), une tourelle de 76mm, de l’artillerie légère, quatre tubes lance-torpilles et un hélicoptère. Leur équipage est constitué de 140 marins.

Ces dernières semaines, le Léopold I participait à l’opération Sophia de lutte contre le trafic de migrants au large de la Lybie. A cette occasion, elle a secouru récemment plus de 250 migrants et interpellé trois passeurs. 

On notera que c'est la première fois qu'une frégate belge est intégrée dans un groupe aéronaval français. 

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