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Alors que l’élaboration de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2024-2030 en est au stade des derniers arbitrages, la marine française devrait finalement perdre 30% de sa future flotte de grands patrouilleurs basés en métropole. En effet, il n’est désormais plus question de commander dix bâtiments, comme prévu initialement, mais seulement sept, a appris Mer et Marine de sources concordantes. Celles-ci indiquent par ailleurs qu’on ne parle plus de « patrouilleurs océaniques » (PO) mais désormais de « patrouilleurs hauturiers » (PH). Quant à savoir si une subtilité se cacherait dans un éventuel glissement du futur programme, qui se traduirait par un report des trois derniers bâtiments sur la LPM suivante, au-delà de 2030 donc, il semble que ce ne soit pas le cas. En effet, selon nos informations, le projet de commande des sept patrouilleurs ne comprend pas d’options pour des unités supplémentaires. Et pour couronner le tout, les livraisons ne débuteront pas avant la fin 2026, alors que la marine espérait réceptionner ses deux premiers PH en 2025…

Douze PHM et PSP à remplacer pour des missions essentielles

Une mauvaise nouvelle donc en perspective pour la Marine nationale, dont les chefs ont souligné à maintes reprises ces dernières années qu’un format à dix patrouilleurs hauturiers constituait le strict minimum pour répondre aux besoins opérationnels. Dix bâtiments, c'était d’ailleurs un chiffre déjà inférieur au nombre d’unités à remplacer, soit douze tout : neuf patrouilleurs de haute mer (PHM, ex-avisos) du type A69 et trois patrouilleurs de service public (PSP) du type OPV 54.

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